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Baronet fait le point sur la situation de l'entreprise

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22 janvier 2008
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Baronet fait le point sur la situation de l'entreprise
Deux mois après la fermeture de l’usine de Sainte-Marie de Beauce, la direction de Baronet fait le point sur la situation de l'entreprise. Elle souhaite procéder à la vente des actifs immobiliers et mobiliers ainsi que de la scierie de Saint-Just-de-Bretenières. De plus la direction, a annoncé un nouveau plan d'affaires et a invité fortement les employeurs de la région à engager ses ex-employés

Depuis l'obtention par Baronet d'une ordonnance initiale en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies, des acheteurs et des investisseurs potentiels se sont manifestés. Toutefois, aucun d'eux n'a déposé d'offre pour le moment. La reprise de l'exploitation de l'usine n’est pas envisageable pour l’entreprise.

La direction de Baronet a décidé, le jeudi 17 janvier, de procéder à la mise en vente de l'usine de Sainte-Marie, sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies. La direction précise qu'il ne s'agit pas d'une faillite. Des discussions sont également en cours pour la vente et la reprise des activités de la scierie de Saint-Just-de-Bretenières.

Un nouveau plan d'affaires
Malgré la mise en vente de ses actifs, la direction de Baronet élabore un plan d'affaires en vue d'assurer l'exploitation la survivance des marques de commerce enregistrées Baronet, Baronet Silver et l'utilisation des brevets de ses produits de manière à ce que les produits Baronet soient à nouveau offerts en Amérique du Nord en 2008.

Invitation aux employeurs
La direction de Baronet a ensuite invité les employeurs de la région à communiquer avec le comité de reclassement afin de recruter, parmi les ex-employés de l'usine de Sainte-Marie. Au total, 145 employés ont perdu leurs emplois en novembre dernier.

Rappelons que l'exploitation de l'usine de fabrication de meubles dit avoir interrompu ses services parce qu’elle n’a pas été en mesure de contrer les effets de l'appréciation du dollar canadien, de la précarité des marchés américains et de la concurrence des pays émergents. La rentabilité de l'entreprise a été durement touchée.

L'entreprise existait depuis 1942 et fabriquait des meubles haut de gamme. L'usine Baronet avait déjà employé jusqu'à 250 travailleurs.

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