Brigitte Busque, tout un modèle pour les Beauceronnes!
Elle agit actuellement comme directrice de succursale à la Banque Royale de Saint-Georges et s'implique à la Chambre de commerce comme présidente du conseil d'administration depuis 2006. Dynamique, accessible, Brigitte Busque représente tout un modèle de réussite pour les femmes d'ici.
Occupée à effectuer un travail de gestion derrière son bureau au moment de notre rencontre, Mme Busque précise tout de suite que c'est sur le terrain, en pleine action, qu'elle se retrouve pendant 50 % à 60 % de sa semaine de travail. « Il est très important pour moi d'assurer un coaching à mes employées, de les aider à atteindre leurs objectifs quant au service à la clientèle... je dois donc être sur le plancher pour voir dans quel contexte elles se retrouvent auprès de la clientèle », affirme-t-elle spontanément.
Au Midi-rencontre de la Chambre de commerce, le 21 février dernier, Mme Busque a lancé un message clair au premier ministre Jean Charest au moment de faire les remerciements. « Comme présidente de la Chambre de commerce, je me devais de transmettre au premier ministre le message souhaité par nos gens d'affaires. Mais je voulais le faire poliment... », nous confie la femme d'affaires.
« Je me définis comme un être passionné, aimant relever des défis qui faciliteront l’existence des gens autour de moi et qui feront de notre communauté, un endroit des plus conviviaux », nous révèle Brigitte Busque.
Originaire de Saint-Simon-les-Mines, Mme Busque est mère de deux garçons de 17 et 14 ans, séparée, mais fort bien épanouie malgré cette réalité familiale. « J'ai toujours voulu rassembler les gens autour de moi. Ce qui m'attire, c'est d'être en contact avec les gens et les aider à se sentir mieux dans leur milieu... », précise celle qui, au départ, voulait réaliser son rêve de devenir enseignante et s'est impliquée dans le démarrage du premier certificat en enseignement offert à Saint-Georges.
Elle rêvait de devenir enseignante
Elle était de celles qui ont rencontré le ministre Ryan pour le convaincre d'investir dans les services universitaires en Beauce. « J'étais de la première cohorte d'étudiantes admises à l'Université du Québec à Trois-Rivières pour le bac en enseignement primaire et préscolaire en 1989... », se rappelle-t-elle.
« Mes loisirs sont consacrés à la pratique du ski alpin durant la saison froide et dans les arénas puisque mon fils cadet joue au hockey niveau bantam CC. L’été, je me détends par la marche en montagne et les escapades en moto. »
Mariée et enceinte de son deuxième enfant, elle a ensuite décidé d'abandonner son rêve, de se consacrer à sa famille et de s'engager sur une autre voie. Formée en comptabilité, elle a toujours excellé dans ce domaine et a travaillé dans le domaine des affaires chez Promutuel, Geoffrion Leclerc, Premier Groupe Sodeq, Robert Lessard, notaire, et finalement dans le domaine bancaire, en 1987, à la Banque Scotia. « J’y ai occupé différents postes pour terminer à un poste de responsable des services financiers aux particuliers », mentionne Mme Busque.
Avide de connaissances, elle a toujours cherché à élargir ses horizons et est devenue spécialiste en consultation financière en 1999. Elle a même représenté la Banque Scotia au sein d'un comité regroupant toutes les institutions bancaires de Saint-Georges pour l'Institut des banquiers canadiens.
Douée pour les implications sociales multiples
Brigitte Busque a toujours choisi de s'impliquer dans divers comités : à l'école, dans les sports, au Concours Clermont Pépin, et au sein de la Fondation Rêves d’enfants. « J'ai même occupé la fonction de présidente d'honneur pour la campagne de financement de 2005 », se souvient-elle.
Issue d’une famille de six enfants, elle occupait le 5e rang dans sa famille. Malgré tout, elle dit ne pas avoir été influencée par son milieu familial.
« Je suis une passionnée! J'aime relever des défis, être à la hauteur. Et je le fais à fond... parce que j'aime ça. »
Alors qu'elle a fait ses débuts au sein du conseil d'administration de la Chambre de commerce en 2003, elle a accédé au poste de présidente en 2006 et quittera son poste en août 2008. « Pour accéder à des postes supérieurs et être capable de progresser aussi vite qu'un homme, la femme doit développer son réseau de contacts. Ce qui est plus difficile en raison des années qu'elle choisira peut-être d'accorder à la fondation de sa famille... Mais c'est possible! », confirme-t-elle.
Un message pour les femmes de la Beauce
Selon Mme Busque, de plus en plus de femmes réussissent à accéder à des postes de direction, de nos jours, au sein des 500 plus grandes entreprises du Canada. « De 1999 à 2002, ce nombre est passé de 3,4% à 6,7%... Et les postes qu'elles occupent sont ceux de chefs de direction, chefs des finances, chefs d'exploitation... », tient-elle à préciser.
Par contre, il est important de comprendre que, même avec un baccalauréat ou une maîtrise, il faut aussi que les femmes accumulent les expériences pour obtenir une reconnaissance sociale et professionnelle. « Oui, la situation de la femme dans la société évolue... En plus des études, il faut aussi qu'elle ait de la crédibilité. Pour cela, ça prend des connaissances, des compétences et des expériences dans le milieu... », affirme Brigitte Busque, qui croit que la Journée de la femme est importante pour rappeler aux hommes que les femmes sont là.
Portrait perso
Quelles ont été vos influences dans la vie?
-- Difficile à dire... Je dirais les gens du milieu... (Après réflexion) Je pense que la plus belle influence me vient de la présidente de la Banque Royale du Québec, Micheline Martin, qui a été nommée « Personnalité d'affaires » par les Publications françaises du Groupe Transcontinental.
Quel est le plus grand défi que vous désirez relever à partir de maintenant?
-- Je ne sais pas... Les défis, je les vis quand ils arrivent... J'attends qu'on me les propose...
Quels rêves vous reste-t-il à réaliser?
-- Je suis bien où je suis, mais je ne perds pas ce goût de me dépasser. Je veux agir au sein de ma collectivité, c'est certain... en ressources humaines. Il suffit que l'on me propose un nouveau défi.
Quel style de musique préférez-vous?
... La musique classique, les grandes symphonies... Tous les genres, mais j'aime moins l'opéra. J'aime la musique douce, le jazz... les musiques du monde aussi! Je surveille les musiciens d'ici comme David Jacques et Marco Roy.
Quel est votre repas favori et avec qui aimez-vous le partager?
J'aime prendre un repas tranquillement en jasant avec la famille ou des amis, avec des chandelles et arrosé d'un bon vin rouge... Oui, je suis aussi une romantique!
Au Midi-rencontre de la Chambre de commerce, le 21 février dernier, Mme Busque a lancé un message clair au premier ministre Jean Charest au moment de faire les remerciements.
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