Réunis à Saint-Georges: les délégués syndicaux dénoncent le conflit du Journal de Québec
Les membres du Congrès du conseil provincial du secteur municipal su Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) réunis au Georgesville à Saint-Georges ont démontré leur appui aux employés du Journal de Québec en lock-out depuis le 22 avril 2007. Ils ont distribué un cahier spécial aux automobilistes ainsi qu’aux passants au cœur de Ville Saint-Georges afin de faire connaître ce conflit «créé de toutes pièces par Quebecor».
«Nous appuyons les employés en lock-out du Journal de Québec en conflit depuis un an. On en profite pour faire connaître le conflit à Saint-Georges», souligne le délégué syndical de la section 1690 à Sainte-Julie et directeur de la Rive-Sud, Marc Tremblay.
Plusieurs dizaines de ses confrères et consoeurs s’étaient postés à différentes intersections de la 118e Rue au centre-ville pour distribuer le cahier spécial du journal Média Matin Québec intitulé : Un long conflit. Ce quotidien gratuit a fait son apparition à Québec le 24 avril 2007 grâce à l’initiative des lockoutés du Journal de Québec. Tiré à 40 000 exemplaires, il se veut un moyen de pression contre Quebecor.
Vendredi matin, le président du syndicat de la rédaction des employés en lock-out du Journal de Québec, Denis Bolduc, devrait prononcer une allocution dans le cadre de ce congrès.
Journal du Québec boycotté à l’hôtel
Dans le cadre de ce congrès, les membres du SCFP ont demandé à la direction du Georgesville de ne pas distribuer le Journal du Québec aux clients de l’hôtel. Habituellement, il est distribué gratuitement à ceux-ci.
200 personnes à Saint-Georges
Du 12 au 16 mai, près de 200 délégués syndicaux du SCFP de partout au Québec prendront part à ce congrès du secteur municipal. Outre le conflit de Quebecor et du Journal de Québec, les membres du congrès porteront aussi une attention particulière au conflit avec les cols blancs et bleus de Québec avec le maire Régis Labeaume.
Pour l’historique du conflit du Journal de Québec réalisé par le SCFP, cliquez ici.
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