Huit collisions sur dix seraient causées par des distractions au volant
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17h05
5 octobre 2010
La distraction au volant se divise en trois catégories : visuelles, manuelles et cognitives. Les conducteurs peuvent soit parler au téléphone ou d'envoyer un texto alors que c’est interdit… D’autres changent de cd, mangent, boivent, se maquillent ou jouent avec des gadgets tels un GPS ou un lecteur MP3.
D’après le sondage, les Canadiens ne considèrent pas tous les types de distraction de la même manière. Plus de 80 % des répondants trouvent dangereux l'envoi d'un texto, parler au téléphone ou se maquiller en conduisant. Cependant, le changement de station de radio ou le règlement d'un iPod ne pose problème qu'à seulement 19 % d'entre eux.
Pour les intéressés, ne pas regarder la route pendant cinq secondes en conduisant à 90 km/h est l’équivalent de traverser un terrain de football avec les yeux bandés.
« Notre étude montre que les Canadiens ne comprennent pas bien en quoi consiste le fait d'être distrait au volant et qu'ils continuent d'avoir des comportements dangereux », a expliqué Saskia Matheson d'Allstate du Canada, compagnie d'assurance. En fait, huit collisions sur dix sont causées par des conducteurs distraits.
Vingt-cinq pour cent des Canadiens déclarent avoir été victimes d'un accident causé par un conducteur distrait ou connaître quelqu'un qui a vécu une telle situation. Soulignons que 37 % d’entre eux étaient constitués de personnes âgées de 18 à 24 ans.
D’autres résultats sont disponibles à conseilsenbonnesmains.ca/media/distraction/resultats.pdf .
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