Kim Ouellette : Une pilote recrue qui veut impressionner à l'Autodrome Chaudière
La pilote recrue Kim Ouellette voudra impressionner à sa saison recrue sur la piste de l'Autodrome Chaudière dans la classe « Sports compact élite ».
La jeune femme de 23 ans n'est pas un visage inconnu dans l'industrie. « Je suis dans le monde des courses depuis ma jeunesse. Mon père a toujours été dans des équipes de courses et j'étais toujours présente en tant qu'assistante. Ma mère a toujours été dans ce milieu également. Pendant quelque temps, j'ai été membre de l'équipe de Réjean Blanchette où j'ai fait quelques tâches connexes. Plusieurs me connaissent également dans le milieu, car j'ai été officielle dans la série “Sportman QC” pendant deux ans, par l'entremise d'André Poulin », raconte-t-elle.
C'est toutefois un triste événement qui a rapproché Ouellette de la piste. « Ma mère est décédée il y a un peu moins d'un an. Mon père et moi cherchions un projet pour passer plus de temps ensemble et la création de notre équipe de course où je serais la coureuse nous est apparue. Mon copain travaille chez Pièces d'autos Fernand Bégin et il adore la mécanique. Il a également été aidé par Philippe Poulin et son équipe. Tous les astres étaient alignés pour se trouver une voiture et lancer le projet », déclare-t-elle.
Celle-ci conduira une Honda « hatchback » 1997 et son équipe se nommera « KO Racing Team ».
Une femme dans un milieu d'hommes
Les préjugés sont-ils encore présents dans ce milieu macho? « Personnellement, je ne crois pas. Je n'ai rien vécu d'offensant, des petits regards surpris quelques fois, mais sans plus. Plusieurs pilotes ont même très hâtes que j'embarque dans la compétition et j'ai beaucoup d'encouragements. Je crois de plus en plus que les femmes ont leurs places en course automobile », affirme Ouellette.
Les courses pour la jeune femme débuteront le 30 mai prochain et celle-ci est vraiment excitée de faire ses débuts. « Je devais commencer en fin de semaine, malheureusement la voiture n'est pas tout à fait prête. On va prendre le temps d'ici le 30 mai de faire les tests et pratiquer et ensuite je serai prête pour le départ », mentionne la sympathique athlète qui n'a pas d'objectif pour le moment, outre conclure ses courses.
Ouellette est déjà fière de son parcours. « Nous sommes partis de rien et aujourd'hui nous avons une voiture et une équipe. Il ne me reste qu'à rouler et je n'attends que le départ », conclut-elle.
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