Gilles Villeneuve était mon héros. Le champion qui m'a le plus marqué, celui qui m'a fait le plus fait rêver, un seul choix aurait été possible pour moi : Gilles Villeneuve.

Gilles celui qu'on appelait ' l'ange au cœur de lion ' est né le 18 janvier 1950 à Saint-Jean-sur-Richelieu. Il a 8 ans lorsque sa famille déménage à Berthierville. Ses parents s'appelaient Séville et Georgette et son unique frère Jacques est né en 1953. Son père était accordeur de piano et subvenait ainsi aux besoins de la famille. Gilles s'est marié avec Joann Barthe le 17 octobre 1970. Le couple a eu deux enfants, un garçon qui s'appelle Jacques en 1971 et une petite fille qui s'appelle Mélanie en 1973.

C’est au guidon de motoneiges que le talentueux pilote débuta en compétition. Pilotant, déjà, avec fougue sur les pistes verglacées il remporta plusieurs victoires couronnées par 2 titres mondiaux. C’est une visite à l’école de pilotage de Jim Russel à Mont-Tremblant qui le persuada définitivement que seules les courses sur circuits pourraient lui apporter ce qu’il recherchait : le frisson ! Cette découverte faite, il s’engagea dès 1973 dans un championnat provincial de Formule Ford et remporta 7 courses sur les 10 en Formule Atlantique, et continua en Formule 2 et en Formule 1. Sa première course en Formule 1 était avec l'écurie Mc Claren en 1977. En 1978, il a signé un contrat avec l'écurie Ferrari. Avec les monoplaces, Gilles Villeneuve a décidé qu'il ne quittera plus jamais Ferrari. Il a eu sa première victoire en Formule 1 au Grand prix du Canada (île Notre-Dame) le 8 octobre 1978.

Il nous a fait vivre quelques-uns des plus grands moments de l'histoire de la F1, ( Voir le vidéo http://www.youtube.com/watch?v=Ft706Y5O0VM ) Comme lors de sa bagarre épique avec René Arnoux, à Dijon, en 1979. Comme sous le déluge, à Montréal, en 1981, lorsqu'il a fini troisième, la vision obstruée par le museau tordu de sa Ferrari, qu'il a finalement arraché en allant le frotter sur les vibreurs. Au volant de sa Ferrari qui n'était pourtant pas à son avantage dans les étroites rues de la Principauté de Monaco, Villeneuve réalise un dépassement audacieux aux dépens de Alan Jones grâce à un freinage tardif à Sainte-Dévote pour filer vers la victoire.
Villeneuve n'a pas seulement vécu sa vie à fond de train sur les circuits. Son goût de la vitesse, du surpassement de soi était un mode de vie. Que ce soit au volant de sa voiture de ville, à bord de son bateau ou aux commandes de son hélicoptère, il repoussait toujours les limites.

Malgré une personnalité réservée, Villeneuve était aimé de tous pour sa gentillesse. Il a gagné le cœur des Tifosi, non seulement en raison de son style, mais aussi en apprenant assez rapidement l'Italien, ce qui le rendait encore plus sympathique auprès des Italiens. Les tifosis ont toujours attendu de leurs pilotes qu’ils donnent le maximum, même lorsque leur monoplace n’est pas assez compétitive. Et s’ils gagnent, et bien qu’ils le fassent avec panache, avec les tripes. C’est pour cela qu’ils adulaient Villeneuve. Le Canadien demeure d’ailleurs, encore aujourd’hui l’un des pilotes préférés des fans de la Scuderia. Et ce, malgré qu’il n’ait jamais été  con sacré champion du monde.

Villeneuve était à mille lieues du stéréotype habituellement associé à l’image du pilote de Grand prix. Il était toujours prêt à signer des autographes ou à discuter avec ses supporters. Il était aussi particulièrement aimé des journalistes pour qui il était toujours disponible. Les médias appréciaient son flegme et son insouciance, ainsi que sa force de caractère et de sa candeur. Il était le premier à reconnaître ses erreurs, il ne mettait jamais sa voiture ou un autre pilote en cause.

Le 8 mai 1982! , lors de la séance de qualif aux essais du GP de Belgique à Zolder, Villeneuve rentre vers son stand sans relâcher son effort pour changer son train de pneus trop usé pour améliorer son chrono, Gilles voit une F1 qui roule à faible vitesse, il décide de la dépasser à droite, là où il y le plus de place. Au même moment Jochen Mass, décide d'ouvrir le passage à gauche, sur la trajectoire habituelle et de donc il se déporte à droite. Les deux pilotes entame la même manœuvre au même instant, La FERRARI percute la MARCH par la roue arrière droite, qui fait effet d'engrenage. A 270 Km/h la FERRARI s'envole, et retombe 30 mètres plus loin en faisant plusieurs tonneaux. Sous la violence du choc, le harnais de sécurité s'arrache de la coque, le pauvre Gilles Villeneuve est éjecté, projeté au sol, et s’échoue dans les grillages de l'autre côté de la piste. Sa monoplace s'immobilise plus de 100 mètres plus loin. Transporté à l'hôpital, il décède  plus de neuf heures après l'accident. Gilles Villeneuve fut déclaré mort à 21h12.  cette date est figée dans les mémoires collectives de toute une génération d'amateurs de sport automobile, ici comme ailleurs. Gilles Villeneuve  un grand nom de l'histoire de la course automobile. Sa mort se compare à celle d'Ayrton Senna.

Salut Gilles! J’espère que tu auras trouvé un circuit là-haut au paradis, où tu pourras conquérir de nouvelles Victoires.

Voir le vidéo sur le site de youtube  http://www.youtube.com/watch?v=Ft706Y5O0VM

•Né le 18 janvier 1950 à Berthlérville (Québec).
•1969 : débuts en motoneige. Champion du Canada en 1973 et 1975, Champion du Monde en 1974.
•1973 : Champion du Québec de Formule Ford.
•1974 : débuts en Formule Atlantic (March).
•1975 : 5 e du championnat de Formule Atlantic.
•1976 : Champion de Formule Atlantic (10 courses/9 victoires), débuts en F2 au GP de Pau (March 762).
•1977 : Champion de Formule Atlantic, quelques courses en Canam sur une Wolf-Chevrolet ; débuts en F1 au GP de Grande Bretagne (McLaren M23) ; début chez Ferrari au GP du Canada.
•1978 : vainqueur du GP du Canada.
•1979 : 1 er des GP d’Afrique du Sud, de Long Beach et des USA.
•1981 : 1 er des GP de Monaco et d’Espagne.
•1982 : accident mortel aux essais du GP de Belgique, le 8 mai.