Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Centre-Femmes de Beauce

La charge mentale : ce poids invisible que portent encore trop de femmes

durée 07h00
30 avril 2025
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Centre-Femmes de Beauce
email
Par Centre-Femmes de Beauce

Avez-vous déjà eu l’impression que votre esprit ne s’arrête jamais ?

Penser au souper pendant une réunion. Réfléchir aux rendez-vous médicaux pendant une série télé. Planifier les fêtes de famille sous la douche. Faire mentalement l’épicerie à 3 h du matin, incapable de dormir…

Tout ça, sans que personne ne s’en rende compte.

Ce phénomène porte un nom : la charge mentale.

Qu’est-ce que la charge mentale?
La charge mentale, c’est ce travail invisible qui consiste à tout prévoir, organiser, planifier. Ce n’est pas seulement faire les choses, c’est penser à les faire.

Prévoir les repas. Se souvenir du vaccin de la petite. Réserver le dentiste. Gérer l’horaire de la famille. Penser aux fêtes, aux factures, aux lessives…

C’est devoir penser à tout, tout le temps.

Et en 2025, ce fardeau repose encore très souvent… sur les femmes.

Pourquoi encore les femmes?
Parce que malgré les avancées, la société continue de valoriser certains rôles genrés. Dans l’imaginaire collectif (et parfois dans nos propres réflexes), on attend encore trop souvent des femmes qu’elles soient les gestionnaires de la maison, les piliers de l’organisation familiale.

Pas parce qu’elles sont « meilleures » … mais parce qu’on les a conditionnées à l’être.
Résultat? Une double (ou triple) journée bien remplie, une fatigue mentale constante et un sentiment de solitude face à cette responsabilité silencieuse.

Des conséquences bien réelles
La charge mentale n’est pas qu’un concept abstrait : elle peut mener à du stress, de l’épuisement, de l’irritabilité, une perte de motivation, voire de l’anxiété ou des troubles du sommeil.

Elle fragilise aussi les relations. Car si une personne pense à tout, pendant que l’autre « aide », il n’y a pas d’équilibre. Le partage doit porter autant sur les tâches que sur leur planification.

Que peut-on faire?
Nommer la charge mentale, c’est déjà un premier pas. Oser en parler, c’est ouvrir la porte à un changement. Rééquilibrer les rôles, c’est poser un acte féministe concret, au quotidien.

Au Centre-Femmes de Beauce, on encourage les femmes à reconnaître ce qu’elles portent trop souvent seules. Parce que cette charge, même invisible, n’est pas une fatalité.

Envie d’en parler? De réfléchir à des pistes de changement? De partager vos expériences?

N’hésitez pas à nous appeler au 418-227-4037.

Nous sommes là pour vous.

Visionnez tous les textes de Centre-Femmes de Beauce inc.


 

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 18h00

On se fait fourrer

Avertissement Âmes sensibles, s’abstenir. Je suis en beau maudit et si le titre de cette chronique vous heurte, ça pourrait faire encore plus mal car, en réalité, je suis en beau ta#*#*. Le fiasco SAAQ-Clic Même si la mise en place d’un logiciel informatique qui devait permettre aux usagers des services de la Société de l’Assurance ...

Publié le 29 juin 2025

Le Ciné-Parc de Saint-Georges, premier au Québec

LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE SARTIGAN Saviez-vous que notre ciné-parc fut le premier de toute la province? Deux autres villes revendiquent d'avoir eu le premier Ciné-Parc à ouvrir au Québec, soit Sept-Iles et Boucherville. Après vérifications et preuves à l'appui, celui de Sept-Iles a ouvert le jeudi 4 juin ...

Publié le 23 juin 2025

Irez-vous à Old Orchard c't'été?

En 1975, Sylvain Lelièvre chantait : « Oui nous irons à Old Orchard c’t’été…» faisant référence à l’engouement que les Québécois, et de nombreux Beaucerons avaient pour les plages de la Nouvelle-Angleterre, notamment celles d’Old Orchard. Mais, cet été, il semble que cet engouement connaisse un important ralentissement. Souvenirs ...

app-store-badge google-play-badge