L’exposition Ordiculture de l’artiste Yann Farley de Sainte-Justine est de passage à la galerie de la bibliothèque du Cégep Beauce-Appalaches jusqu’au 8 mars. Elle présente les résultats de plusieurs années de recherche en électronique et en animation qui ont permis à l’artiste de patenter et surtout tester de nouveaux systèmes d’interaction entre l’art et le public.

Ordiculture expose la relation qu’entretient l’être humain avec la machine dans un contexte dit «sculptural, audiocinétique et interactif ». L’exposition est composée de deux sculptures robotisées complètement interactives ainsi que de pièces murales exposant le cheminement de l’artiste. Chaque sculpture «s’anime, parle, provoque et interagit avec son interlocuteur qui devient un acteur essentiel à son évolution ».

« L’idée de l’interactivité m’est venue à mesure que je maîtrisais l’électronique.  À partir de mon ordinateur portable, je peux programmer à distance les microcontrôleurs dissimulés dans les sculptures. Les œuvres détectent la présence du visiteur, l’interpellent et l’invitent au dialogue. C’est l’œuvre qui guide la personne qui s’en approche. Selon la relation qui s’établit, l’œuvre demandera à la personne de lui toucher ou au contraire, de ne pas le faire », précise Yann Farley.

Artiste multidisciplinaire et ingénieur des arts, Yann Farley de Sainte-Justine se distingue depuis plus d’une dizaine d’années. À ce jour, il a participé à une vingtaine d’expositions. De plus, son génie a servi à créer des oeuvres publiques dont certaines dans le cadre du Programme d’intégration des arts à l’architecture dont le CIMIC.