Une recrudescence des interventions psychosociales pour le Service de police de Saint-Georges
Depuis le début de la nouvelle année, le Service de police de Saint-Georges a réalisé plus d’une centaine d’interventions psychosociales en collaboration avec les intervenants du Centre de santé et services sociaux de Beauce. « L’année n’est pas terminée, nous sommes toujours en augmentation », lance l’agent de prévention et de relation communautaires, Mario Thiboutot.
Bien que ce chiffre soit en augmentation, M. Thiboutot relate que, dans près de 80 % des cas, les gens ne sont pas en danger ou ne représente pas un danger pour autrui.
Plusieurs facteurs ont provoqué des augmentations au fil du temps. « Nous avons vécu une crise sociale lorsqu’il y a eu beaucoup de pertes d’emplois dans les usines du Québec et ici. Nous avons vécu plus détresses psychosociales telles que des chicanes de famille. Nous avons eu aussi des crises suicidaires en lien à cela », raconte M. Thiboutot.
Marielle Beaudoin, travailleuse sociale au CSSSB souligne que la la clientèle a beaucoup changé au fil des ans. Il faut préciser que l’unité de psychiatrie se trouvait auparavant dans Les Etchemins. « À l’époque, la drogue n’était pas un fléau comme aujourd’hui. Cela fait partie de plusieurs de nos interventions avec la police. Les gens peuvent soit désorganisés, suicidaires ou souffrant au point que nous devions évaluer la dangerosité pour eux et les autres. Souvent, c’est parce qu’ils sont intoxiqués soit par l’alcool ou par la drogue », relate Mme Beaudoin.
« Ces drogues qui sont bien accessibles, peu chères, mais qui ont un impact important sur le cerveau surtout pour les gens qui ont une fragilité au niveau du cerveau », poursuit Mme Beaudoin. Il y a certaines périodes durant le mois qui sont plus achalandées.
Notons que les deux organisations font équipe lors d’interventions psychosociales dans la communauté depuis près de 10 ans. Ces interventions se réalisent lors notamment de crise suicidaire, chicane de famille, placement d’enfants, désorganisation mentale ou lors d’accidents majeurs.
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