Les policiers de Sainte-Marie maintenant formés aux épreuves de coordination des mouvements
Le Service de police de Sainte-Marie a annoncé que ses policiers-patrouilleurs sont désormais formés aux épreuves de coordination des mouvements (E.C.M.) prévues au Code criminel. Auparavant, ils effectuaient seulement ceux prévus en vertu du Code de la sécurité routière.
Les patrouilleurs ayant un motif raisonnable de croire qu’un conducteur conduit avec les capacités affaiblies soit par l’alcool ou la drogue peut exiger au conducteur de se soumettre à trois épreuves. Les tests en question sont le « nystagmus du regard horizontal », le « marcher et se retourner » et celui de se « tenir sur un pied ».
Si le conducteur échoue à ces épreuves, il sera tenu de fournir des échantillons d’haleine à l’aide d’un alcootest approuvé ou de se soumettre à une évaluation par un agent évaluateur.
Mentionnons que le conducteur est obligé de s’y conformer. Un refus ou un défaut de s’y soumettre constitue une infraction criminelle. Elle entraîne la suspension du permis de conduire (90 jours) et la saisie du véhicule routier (30 jours).
Selon Guy Cliche, directeur du Service, les policiers de Sainte-Marie seront donc mieux outillés pour « détecter les conducteurs ayant consommé des drogues lors des nombreux contrôles routiers».
Notons toutefois que la plupart des policiers de la SQ du territoire de la Chaudière-Appalaches sont formés ou en cours de formation à ces épreuves de coordination de mouvement.
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