Une vingtaine d’employés de Cuisine urbaine Mario Vallières se retrouvent sans emploi à la suite d’un incendie survenu cette nuit au centre-ville. Quatre locataires se trouvant à l’étage supérieur de l’édifice sont également sans logis. Les dommages s’évaluent à quelques centaines de milliers de dollars
Un couple vivant au deuxième étage a alerté les pompiers. À leur arrivée, le bâtiment était déjà en fumée. Ayant démarré au sous-sol, l’incendie s’est vite propagé. Le Service d’incendie de Saint-Georges a toutefois trimé dur pour conserver l’enveloppe du bâtiment et ainsi limiter les dégâts.
Trois occupants ont été évacués. L’un des quatre locataires était à l’extérieur lors du sinistre.
On va se relever!
Les dommages au restaurant en service depuis janvier sont énormes aux dires de l’un des propriétaires, Mario Vallières. Les inspecteurs en sinistre viendront évaluer les dégâts prochainement.
Malgré tout, il souhaite relancer l’entreprise le plus rapidement possible. « Il y a 22 et 23 personnes qui tombent sans travail, et cela m’écoeure énormément. On va se relever », assure ce dernier.
Quelques heures précédant le feu, le restaurant fonctionnait à plein régime selon M. Vallières. « Tout allait bien, hier encore il était doublement rempli. Nous sommes partis vers 22 h 30 et tout était correct. Puis vers 1 h 50, le feu avait pris », raconte-t-il.
Sans logement pendant un mois
Olivier Labonté s’est fait réveiller par sa copine, Vivian Beaupré, lorsque l’incendie s’est déclaré cette nuit. « Je dormais dur », illustre M. Labonté.
Lui et sa conjointe ont aussi été incommodés par la fumée. Le premier a toujours mal à la gorge alors que la seconde a eu besoin de l’oxygène pour récupérer après sa sortie du bâtiment.
Certes, les dommages aux trois appartements situés au deuxième étage sont majeurs. M. Labonté n’était pas certain de pouvoir récupérer des effets personnels, dont son ordi.
De plus, les locataires seront donc privés de leur appartement pour quelques semaines durant l’opération de nettoyage et de reconstruction. Des parties de l’édifice endommagées par l’incendie demeurent également inaccessibles au lendemain du sinistre.
« Nous allons en avoir pour trois semaines ou un mois, en plus, il y a la grève de la construction », disait M. Labonté qui garde le moral malgré la situation.
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