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Alpinisme et triathlon

Le Mont Everest n'est plus un secret pour Catherine LeBlanc de Saint-Prosper

durée 12h00
3 juin 2023
Mathieu Bouchard-Racine
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Temps de lecture   :  

3 minutes

Par Mathieu Bouchard-Racine, Journaliste

Native de Saint-Prosper, Catherine LeBlanc arrive récemment d'une expédition au mont Everest, où elle a atteint en groupe le sommet de 8 848 mètres en 50 jours. C'est le 24 mai qu'elle a pu combler son l'objectif ultime. Elle s'est d'ailleurs entretenue avec EnBeauce.com sur son parcours, qui s'étale bien au-delà de cette mythique montagne.

Âgée de 36 ans, elle affirme avoir toujours aimé l'activité physique. Que ce soit des randonnées ou de l'alpinisme, elle a historiquement apprécié vivre ces expériences. Elle a par-dessus tout noté le parcours qui lui a donné la vraie piqûre du domaine.

« J'ai fait le trek au camp de base de l'Everest. La randonnée, ça m'intéressait, mais en ayant fait ce trek-là, je suis tombée en amour avec le Népal, les montagnes, et je trouvais tellement que c'était beau que je dusse revenir. »

« J'aime les défis, j'aime sortir des sentiers battus et essayer des choses qui sont atypiques », a-t-elle ajouté.

Autant de challenges viennent avec des responsabilités et, inévitablement, des difficultés. Que ce soit le travail, la famille ou les blessures, la passion amène aussi avec un lot de compromis.

« En décidant de partir au Népal, ça demande plus qu'une semaine. Il s'agissait des fois de conjuguer ces voyages avec la réalité du travail », a d'abord énoncé la principale intéressée. 

Un incident de parcours a également ralenti le développement de l'athlète, qui a dû ajuster son entraînement en conséquence, pendant son premier demi-Iron Man. « J'ai eu une panique et j'ai aspiré de l'eau. J'ai été capable de terminer la course, mais le lendemain, j'ai été hospitalisée. »

« Ils n'étaient pas certains de ce qui se passait au niveau des poumons. Finalement, ça s'est résorbé, mais ça a été un choc pour remettre en question le Iron Man que j'avais prévu faire plus tard. »

Pour la suite, la triathlonienne a pu ajuster son entraînement en conséquence pour surmonter cet obstacle. Elle a d'autant plus noté l'enjeu de la pandémie, alors que la conservation des acquis et des aptitudes a été plus difficile, bien que réalisable.

Un historique sportif bien rempli

Catherine LeBlanc a déjà de nombreux défis exceptionnels d'accomplis, outre son récent exploit du mont Everest. Elle a grimpé un total de six montagnes d'envergures, soit :

  • Aconcagua, Argentine (sommet 7 février 2018)
  • Denali, Alaska, États-Unis (sommet 29 mai 2019)
  • Island Peak, Nepal (sommet 28 janvier 2020)
  • Kilimanjaro, Tanzanie (sommet 5 février 2023)
  • Lobuche East, Nepal (sommet 26 avril 2023)
  • Mont Everest, Tibet (sommet 24 mai 2023)

Hormis la montagne, Mme Leblanc a d'autres cordes à son arc. Elle a notamment réalisé de nombreux treks, des randonnées pédestres majeures, au Népal, en Europe et en Patagonie.

Pour aller vers la course à pied, celle qui travaille maintenant comme contrôleuse aérienne pour la société NavCanada peut s'approprier le titre de marathonienne. Elle a conclu son premier 42,2 km en 2015 à Ottawa, pour ensuite participer au classique marathon de Boston en 2016.

L’année dernière, l'athlète a participé à son premier Ironman à Mont-Tremblant. Elle y a terminé au deuxième rang féminin dans la catégorie amateure. Cette réalisation lui a permis plus tard d'être du Championnat du monde à Kona. Elle s'y est classée à la 12e position chez les femmes de son groupe d’âge, en plus d'une place au sein du top 50 féminin amateur. 

Encore plusieurs objectifs en tête

Malgré ce lot de réalisations, Catherine LeBlanc se fait avare de défis supplémentaires. 

« Il y a ce qui s'appelle Les sept sommets. Il s'agit de monter les plus hauts sommets de chaque continent. Avec l'Everest, j'en suis à mon quatrième, donc il me manquerait les trois autres. Il y en a un en Antarctique que j'aimerais réaliser cette année ou l'année suivante. Il y aurait aussi une montagne au Népal de plus de 8 000m, mais tout dépendra de ce qui est possible avec les dates de vacances. »

Avec ces affirmations, ce qui semble freiner le plus la jeune femme est sa vie première, celle du travail. D'ici à ce que les semaines de congé s'offrent, les montagnes pourront enfin être à sa disposition.

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