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Rencontre de médiation le 20 janvier

L'hôtel de ville de Saint-Côme-Linière démoli dans la controverse

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18 décembre 2019
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Sylvio Morin
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Par Sylvio Morin, Chef des nouvelles

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La nouvelle année qui s'en vient annonce peut-être une détente dans les relations actuellement acrimonieuses entre les élus du conseil municipal de Saint-Côme-Linière qui sont en conflit depuis des semaines dans le dossier de l'hôtel de ville, dont l'édifice actuel est tombé sous le pic des démolisseurs dès 7 h ce matin.

C'est du moins ce que souhaitent le maire, Yvon Paquet, et le conseiller, Robby Poulin, qui ont tout deux confirmé, lors d'entretiens avec EnBeauce,com, qu'une rencontre d'information est prévue le 20 janvier entre tous les membres du conseil municipal et des représentants du Ministère des Affaires municipales pour discuter d'une possible médiation entre les parties.

« Je veux que quelqu'un de neutre [face au conseil municipal] puisse nous guider afin de revenir à un meilleur climat, à plus de respect. Je vais y participer avec une grande ouverture d'esprit et de collaboration », de signifier le premier magistrat qui a demandé la tenue d'un telle rencontre.

Même son de cloche du conseiller Robby Poulin qui veut « rentrer en médiation afin que l'on puisse retomber du bon pied pour l'avenir [de la municipalité] ».

Le maire Paquet a perdu le contrôle de la table des élus au cours des derniers mois sur le projet de construction d'un nouvel hôtel de ville, un contrôle assumé présentement par le conseiller Poulin qui, avec trois homologues (Gaétan Tremblay, Sylvie Bruneau et Louise Paquet) porte l'avancement du dossier.

Une longue histoire

Ce n'est pas d'hier que l'idée de doter Saint-Côme d'un nouvel édifice d'administration municipale trotte dans l'air. « On en parlait quand je suis arrivé en 2013 », de signaler le maire.

La structure rasée ce matin a été érigée dans les années cinquante pour servir d'école, puis de caserne de pompier et d'hôtel de ville. Au sous-sol, on retrouvait la bibliothèque.

C'est à la suite d'une inspection du bâtiment, au cours de l'été dernier, que l'on a découvert un état de pourriture avancée et de moisissures du plancher du sous-sol où se trouve la bibliothèque. Cette détérioration était attribuable à des infiltrations d'eau pendant plusieurs années par des fissures de la fondation qui est constituée de blocs en ciment.

Cette inspection devait être réalisée pour satisfaire aux critères de demande de subvention acheminée par la municipalité de Saint-Côme au gouvernement  du Québec pour la construction d'un nouvel hôtel-de-ville.

Les autorités municipales soupçonnaient depuis longtemps que le bâtiment, qui a subi plusieurs transformations au fil des ans, cachaient plusieurs problèmes structuraux. L'état des lieux, qui entraînait également une mauvaise qualité de l'air, a forcé le conseil à trouver un endroit pour relocaliser son administration.

Le conseiller Poulin et ses acolytes (qui incluait aussi le conseiller Gilles Pedneault qui s'est depuis dissocié du groupe) ont proposé d'acheter le domaine Donovan, qui comprend une maison patrimoniale. Le maire Paquet et le conseiller Alain Dumas se sont opposés à la démarche mais la majorité du vote a été en faveur de cette acquisition qui s'est faite au coût de 200 000$.

Qui plus est, les élus du groupe Poulin ont proposé que le futur édifice municipal soit un bâtiment de trois étages sur le terrain du domaine Donovan comprenant l’hôtel de ville, une bibliothèque municipale et une salle communautaire, pour un coût estimé entre 2,7 et 3 M$.

Le maire Paquet et le conseiller Dumas préconisent une structure au coût plus modeste à 1,4 M$ soit un hôtel de ville de deux étages, incluant la bibliothèque municipale.

Rappelons que 1244 personnes ont signé une pétition pour s’opposer au projet soutenu par les conseillers Robby Poulin, Gaétan Tremblay, Sylvie Bruneau et Louise Paquet et réclamant que la population soit consultée avant que la municipalité ne s'engage dans quelque voie que ce soit.

Le maire Paquet ne se cache qu'il a aidé à partir la pétition et il estime que, compte tenu du nombre important de personnes qui se sont manifestées et de l'ampleur du projet, la municipalité ne peut pas agir sans prendre en considération la volonté populaire, quitte à ce que cela se passe par référendum.

Sur cet aspect, le groupe de Robby Poulin estime que la Loi 122, sur l'autonomie des municipalités, donne toute la latitude au conseil d'agir sans avoir à tenir de consultation publique.

Les deux hommes espèrent quand même que la rencontre du 20 janvier permettra de rétablir les ponts.

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