Une citoyenne s'inquiète
À quand un nouveau service animalier à Saint-Georges?
La Ville de Saint-Georges a été interrogée par une citoyenne concernant la situation avec les animaux domestiques, lors de la séance du conseil municipal de ce lundi soir.
« Où en êtes-vous pour avoir un service animalier conforme et éthique? », a lancé d'entrée de jeu Julie Letourneau, administratrice de la page Facebook Animaux perdus ou retrouvés en Beauce. « Présentement je sais qu’on a un service temporaire, mais je pense que Saint-Georges a besoin d’un vrai service animalier propre à la ville. On ne peut pas embarquer avec tout le monde, parce que c’est rendu trop gros. On a un gros fléau! »
« On est en appel d’offres présentement pour un service animalier et on va évaluer, lorsqu’on aura reçu les soumissions, le prix, mais aussi la qualité des services », a répondu Claude Poulin, directeur général.
Saint-Georges n’a plus de contrat de gestion animalière depuis que l’Escouade canine, qu’elle embauchait par le passé, fait face à la justice. Pour éviter de revivre cette situation, la ville prévoit signer un contrat d’un an avec la nouvelle firme qui sera choisie afin de s’assurer que le service rendu répond à ses attentes.
« Il y a aussi le plan B de dire que l'on construit une fourrière, on engage du monde, on engage des véhicules, des contrôleurs animaliers et on offre un service local. Mais présentement, on commence par le volet appel d'offres », a renchéri le directeur général. « On cherche une firme privée qui serait affiliée à des vétérinaires et qui appliquerait le règlement sur les animaux. »
Selon lui, deux organisations «intéressées et intéressantes» pourraient présenter leur dossier. « La suite, à la séance d’octobre », a-t-il laissé entendre.
La Ville de Saint-Georges a également envisagé de repenser le système de licence pour les chiens et chats. « Ça pourrait devenir une déclaration volontaire au lieu que les personnes passent leurs années à faire du porte à porte », a expliqué Claude Poulin en précisant que c’était une perte de temps.
Pour terminer, Julie Letourneau a demandé au conseil s’il avait déjà pensé à une réglementation concernant la stérilisation obligatoire. « C’est sur la table du conseil », lui a répondu le maire. « On n’est pas une police, on ne peut pas cogner à toutes les portes pour savoir. Cependant, ça pourrait devenir un règlement, mais c’est au citoyen de prendre ses responsabilités », a-t-il ajouté en concluant sur le fait qu’en Ontario, cette problématique est régie par une loi provinciale…
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