Reboisement social à Beauceville
Des arbres plantés un peu trop «proches» au goût du maire Veilleux
S'il estime que le projet est «extraordinaire», le maire de Beauceville, François Veilleux, croit que les arbres qui ont été plantés la semaine dernière, dans le cadre de l'opération de Reboisement social, sont un peu trop «proches» les uns par rapport aux autres.
«L'avenir va nous dire si on a fait un bon coup. Je pense que oui», a-t-il déclaré hier soir, à la période des questions de la séance du conseil municipal, après avoir manifesté un peu de scepticisme.
Rappelons que l'opération consistait à planter 1 000 arbres et 4 000 arbustes — plus d'une quarantaine d'essence, sur des terrains situés en zone inondable du boulevard Renault, entre l'édifice de CAMBI et la descente urbaine de la piste cyclable, située face au pont Fortin.
Quelques 130 bénévoles, dont des élèves d'écoles, sont venus prêter main forte à cette plantation urbaine, pilotée par la coopérative de solidarité Arbre-Évolution, en collaboration avec le Service de l’urbanisme et de l’environnement de Beauceville.
Malgré les efforts consentis pendant quatre jours, il reste encore 3 000 arbustes qui doivent être mis en terre.
Comme l'équipe de la coopérative doit revenir à Beauceville du 13 au 16 juin pour, cette fois, aménager la forêt nourricière dans le quartier de la débâcle sur la rive Ouest, le contrat de plantation sera prolongé afin de compléter la phase 1 du Reboisement social, a fait savoir la directrice du Service de l'urbanisme, Dominique Lamarre. Un appel à des volontaires sera aussi lancé.
Rappelons que cette démarche de l'administration beaucevilloise fait partie du volet environnemental de son plan de revitalisation.
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