Rivière Chaudière et Lac-Mégantic: Les premiers résultats dévoilés par le Ministère
Le ministère du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs a fait connaître hier soir l’état de la situation sur la contamination du lac Mégantic et de la rivière Chaudière. Le 6 juillet dernier, une centaine de milliers de litres d’hydrocarbures ont été déversés dans ces cours d’eau suite au déraillement du train.
Sur le lac soit précisément dans le secteur de la Marina, des résidus huileux laissent toujours des traces sur les berges. Bien que le sous-sol de la zone rouge et d'une partie de la zone jaune agit comme une éponge, des hydrocarbures pénètrent le sol jusqu'aux rives du lac. En ce moment, ces déversements sont récupérés, mais le phénomène pourrait se prolonger tant et aussi longtemps que le secteur n’aura pas été décontaminé.
Les activités de pompage se poursuivent sur la rivière Chaudière soit aux abords des estacades. Le Ministère souligne qu’il y a toujours présence de petites accumulations d'hydrocarbures. D’après les échantillons, il est encore trop tôt avant de permettre aux municipalités de reprendre leur approvisionnement en eau dans la rivière. Mentionnons que la consommation est toujours limitée dans les secteurs de Lévis, Sainte-Marie et Saint-Georges.
Les activités d'évaluation de la contamination des berges ont débuté, particulièrement dans le secteur du lac Mégantic. Le Ministère, en collaboration avec ses partenaires, procède à l'évaluation des ressources nécessaires et des délais requis pour compléter le nettoyage des berges.
Les résultats connus
L'échantillonnage de l'eau se poursuit, alors que les premiers résultats sont connus. La plus récente analyse des composés organiques volatils (COV) présente des concentrations sous les limites de détection, et ce, pour l'ensemble des points d'échantillonnage.
Des échantillons pris en amont des prises d'eau de Saint-Georges, de Sainte-Marie et de Charny démontrent que des Composés organiques semi-volatils sont présents à Charny (Saint-Rédempteur) seulement. La concentration obtenue le 14 juillet est toutefois inférieure aux normes connues. Les résultats du 13 juillet indiquaient la présence de ses composés à chacun des sites visés, mais encore une fois, en deçà des normes connues.
Les échantillons du 13 juillet démontrent aussi la présence d’hydrocarbures pétroliers (C10-C50) au-delà des normes. Il y a présence quantifiable à Saint-Rédempteur (0,4 mg/l) et pour l'amont du barrage Sartigan (1,1 mg/l).
Des traces de produits pétroliers ont été identifiées en amont du barrage Sartigan le 13 juillet. D'autres traces non identifiables ont été répertoriées à chacun des autres points d'échantillonnage, à l'exception de Saint-Lambert et de Beauceville. D'après le Ministère, les composés y sont peut-être altérés ou d'une concentration trop faible pour la méthode de détection utilisée.
Finalement, les analyses d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) du 12 juillet présentent des traces quantifiables de certains de ses composés en amont du barrage Sartigan seulement. Les concentrations observées respectent les normes connues. Il y a présence non quantifiable de ces composés en aval du barrage et à Notre-Dame-des-Pins. La présence de ces composés semble s'atténuer au fil du temps.
1 commentaires
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....et dans peu de temps, ce même Ministère viendra nous dire qu'il n'y aura pas de problème pour notre santé....