La sortie d’extraits du livre mon histoire de Julie Couillard a provoqué une onde de chocs au pays et en Beauce aussi! L’ex-ministre, Maxime Bernier a bien entendu dénier le contenu du livre en entrevue racontant qu’il s’agissait que de «ragots et de folies».

En plus d’y faire une série de révélations sur Maxime Bernier, elle le qualifie d’un être 'imbu de lui même', superficiel, indécis et manipulable, en plus d'être affligé d'un manque de jugement chronique et d'une 'paresse intellectuelle étonnante'.

Mme Couillard a rappelons-le devancé la sortie de son autobiographie du 15 octobre au 6 octobre. En entrevue mercredi matin à la station CHEQ-FM à Sainte-Marie, M. Bernier a déclaré qu’il s’agissait d’un coup de marketing. Il ne s'est pas fait prié pour attaquer cette dernière. «Ça provient d'une dame qui est présentement sous enquête de la GRC. C'est la même dame qui avait dit qu'il y avait des micros sous son lit. Écoutez, on voit bien que c'est une dame qui est enragée et je ne commencerai pas à répondre à ces ragots-là, à ces folies-là», indique Bernier.

«Les gens voient bien que c'est une femme qui est vraiment frustrée et qui veut avoir de la gloire, veut avoir de la visibilité et prend tous les moyens pour ce faire. Moi, j'ai fait une erreur de sortir avec cette dame-là. Après ça, c'est du passé et je me tourne vers l'avenir», a-t-il aussi dit.

Première bagarre
Ce matin à Saint-Joseph, il affrontait pour la première fois ses opposants lors du premier débat organisé par CHEQ FM dans cette campagne électorale en Beauce. René Roy, candidat libéral avait hâte de confronter le député de Beauce.

M. Roy a réagi vivement à la parution de l’article dans le journal La Presse du 1er octobre concernant l’autobiographie de Julie Couillard. Selon lui, Maxime Bernier doit répondre de ces actes.  « Les allégations de Mme Couillard sont relatées selon sa propre expérience. Cependant, M .Harper, en tant que premier ministre et M. Bernier, en tant que député et ancien ministre, avaient le devoir de se présenter devant le Comité permanent de la sécurité publique des Communes pour mettre au jour la vérité dans ce dossier. S’ils ne l’ont pas fait, nous pouvons prétendre qu’ils cachent des éléments dans cette histoire. Un homme responsable doit répondre de ses actes. M. Bernier avait l’opportunité non seulement de blanchir son honneur, mais aussi celui de tous les Beaucerons qui a été sali par les actions qui lui sont imputés»,  rétorque-t-il.

«M. Bernier se dit un homme intègre, il avait l’occasion de le démontrer en se présentant devant le comité, ce qu’il n’a pas fait. Est-ce que monsieur Harper n’est pas complice de cette situation puisque le déclenchement des élections a empêché les électeurs d’entendre la version des faits de l’ex-ministre ?», ajoute M. Roy.

Le candidat libéral croit que Maxime « n’a rien fait et ne présente rien de concret aux Beaucerons, il se limite à dire que les Beaucerons l’appuient, ce qui est inexact» .