Une campagne… sans intérêt !
Du 9 au 11 septembre, le journal a mené son enquête pour savoir ce que les électeurs de la Beauce pensent de la campagne électorale et s’ils vont aller voter. De manière générale, ils se disent prêts à se déplacer le 14 octobre prochain, mais sans toutefois porter un intérêt significatif pour la présente campagne.
Aux urnes, citoyens
Des cinquante personnes interrogées, douze ont balayé du revers de la main l’idée d’aller voter mardi prochain, quatre ne savaient pas encore et deux avaient déjà voté par anticipation. Certains ont démontré un enthousiasme évident, parlant de « leur devoir de citoyen », alors que trois personnes ont déclaré qu’ils le feraient « si on a le temps. »
« Une campagne, quelle campagne ? »
Si tous ne s’entendaient pas sur le fait d’aller aux urnes pour l’élection fédérale, seul M. Grondin de Saint-Georges semble apprécier la campagne des candidats locaux. En effet, au niveau de la politique régionale, les quarante-neuf autres se sont montrés catégoriques : « Il n’y a pas de campagne électorale, sauf sur les affiches dans la rue. » a livré un électeur déçu par le cours des évènements. Le discours populaire détonne pourtant avec celui des candidats qui se disent tous satisfaits de leur campagne. « Une campagne, quelle campagne ? » a déclaré en riant une dame qui a préféré conserver son identité. Cependant, 22 personnes sur 50 se sont informées des enjeux nationaux.
Un brassage d’idées
Les Beaucerons iront voter vraisemblablement et s’ils n’ont pas été impressionnés par l’un ou l’autre des candidats, le tiers des personnes interrogées ont affirmé avoir changé d’opinion politique depuis la dernière élection et neuf ne savaient pas encore quelle case cocher. Ils ont expliqué leur manière par trois réponses populaires : « Je vais voter pour un parti. », « Je vais voter pour une chef de parti. », et la plus courante, « Je vais voter contre un parti. »
Maxime Bernier excusé… mais pas tant que ça
Plusieurs gens sondés ont voulu parler du député sortant Maxime Bernier parfois pour l’excuser, mais aussi pour le réprimander. Comme il l’a déclaré plus tôt en campagne, certains citoyens l’ont effectivement excusé de ses frasques cumulées. En effet, près de la moitié des personnes interrogées ont déclaré que « c’étaient des affaires personnelles » ou que « c’est elle, Julie Couillard, qui exagère. » Toutefois, M. Bernier semble avoir laissé une trace que de nombreux électeurs n’ont pas encore oublié tel qu’ils l’ont affirmé : « Il va payer pour ses erreurs. », « Il n’est pas fiable. »
Présidentielle plus populaire
La majorité a par ailleurs déclaré porté plus d’intérêt à la campagne présidentielle américaine qu’à la course fédérale canadienne. Face à la crise économique qui se dessine, la population semble croire que la Maison Blanche à plus de pouvoir sur le bien-être des Canadiens afin d’éviter le pire que sur l’un ou l’autre des gouvernements qui sera élus à Ottawa le 14 octobre prochain.
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