C’est à l’usine Garaga de Saint-Georges que le premier ministre Jean Charest a poursuivi sa campagne électorale le 12 novembre dernier. Il y a annoncé deux nouvelles mesures pour stimuler la recherche, l'innovation et l'entrepreneurship au Québec. Les libéraux souhaitent ainsi miser sur le génie et l’innovation.

Pour passer à travers de cette période, un gouvernement libéral insistera sur l’emploi que ce soit les infrastructures, l’accès aux capitaux de risque, aux places en garderie… puis également à deux nouvelles mesures. « La meilleure façon de passer à travers cette turbulence économique est que les gens puissent avoir un chèque de paie en revenant à la maison », souligne M. Charest.

 « Un gouvernement libéral réélu investira 50 M$ pour mettre sur pied un fond d'amorçage. Ça va permettre aux entreprises de démarrer alors qu’il y a une rareté pour les capitaux », décrit M. Charest.

Un tel fond a pour but de stimuler la mise en marché d'idées et de technologies québécoises afin de soutenir les entrepreneurs à l'étape de la conception du projet. « On ne refusera pas une bonne idée, peu importe le secteur. Que ce soit les technologies de l’information, des nouvelles technologies industrielles et technologies vertes qui sont porteuses d’avenir qui va nous permettre de regarder vers l’avant », précise le chef des libéraux. Les partenaires institutionnels et privés seront invités à y participer pour un montant équivalent.

Soutenir l’investissement
Un prochain gouvernement libéral souhaite faire un pas de plus pour stimuler l’investissement en entreprise. Il s’engage à exonérer de l'impôt sur le revenu des sociétés, une nouvelle entreprise qui commercialisera un produit dont la propriété intellectuelle a été développée par une université, un collège ou un institut de recherche québécois. Cette mesure, évaluée à 10 M$ sur 5 ans, contribuera à stimuler l'investissement. Ils profiteront notamment d'une exonération d'impôt pour une durée de 10 ans. « Une exonération d’impôt est un incitatif puissant pour que les gens commercialisent et créent de l’emploi ici au Québec lors de cette période de changement économique. Cela nous amène vers l’économie du savoir », lance M. Charest.

Les activités de commercialisation admissibles comprennent le développement de prototypes, la fabrication de produits et la mise en marché de la propriété intellectuelle.

Ces initiatives du plan économique des libéraux ont pour but qu’elles soient une source de création d’emplois pour le Québec. « Il n’y a pas meilleur endroit pour illustrer cette volonté de faire cette annonce ici en Beauce où les créateurs et la création d’emploi sont des exemples de succès de l’économie beauceronne », a conclu le premier ministre.

Garaga: un exemple
À son arrivée à Saint-Georges, M. Charest a pu rencontrer Michel Gendreau et son fils, Maxime puis effectuer une rapide tournée de l’entreprise avant de s’adresser à une meute de journalistes. Il était accompagné des candidats beaucerons, Richard Lehoux, Robert Dutil ainsi que des ministres Raymond Bachand et Laurent Lessard.

Le premier ministre a donc vanté les accomplissements de cette PME beauceronne qui célèbre cette année ses 25 ans. Pour M. Charest, Garaga est un exemple pour démontrer les enjeux qui touchent directement le choix du scrutin du 8 décembre prochain sur l’économie.  «Garaga est une entreprise qui est passée de 5 employés en 1983 à 200 employés si on inclut les deux unités de production. C’est une entreprise qui s’est surtout construite par l’innovation. L'innovation est le mariage entre la recherche, le développement, le travail et la valeur ajoutée. C’est une entreprise qui a fait la démonstration en travaillant ses matériaux et sa finition, on en fait un produit différent des autres. Elle a réussi à se faire une place de choix dans les marchés. La qualité de ses produits qui ont fait la marque », commente M. Charest.

Il a aussi indiqué que l’entreprise se distinguait par l’offre de produits écoénergétiques. Ceci s’inscrit dans un enjeu « extrêmement important dans les dernières années » dû au changement climatique. « Il s’agit d’une entreprise d’avenir », a indiqué ce dernier.


Jean Charest en compagnie Michel Gendreau lors d'une visite industrielle.