Santé : Jean Charest dit nettoyer le désastre de Pauline Marois
Urgence débordée, manque de médecins de famille, des listes d’attente à n’en plus finir, bref la santé demeure la préoccupation des Québécois selon un récent sondage de Léger Marketing. De passage à Saint-Georges, Jean Charest a rejeté une fois de plus le blâme sur Pauline Marois pour les problèmes en santé même si son parti est à la tête du gouvernement depuis cinq ans.
Sans prendre et révéler d’engagement au niveau de la santé, Charest a soutenu que le gouvernement libéral entend poursuivre ses efforts à « nettoyer le désastre » laissé par la chef du Parti Québécois, Pauline Marois. « Quand Pauline gère, on le sait ça coûte cher. Ça nous coûte encore très cher, et ce, dix ans plus tard », lance M. Charest.
Sous l’égide du gouvernement libéral, M. Charest a indiqué à plusieurs reprises que son parti avait pour sa part augmenté de 20 % les admissions dans les facultés de médecine, et fait en sorte que 92 % des Québécois soient opérés dans un délai de six mois puis 80 % des opérations en moins de trois mois. « Il n’y a plus de gens que l’on envoie à Plattsburgh pour se faire soigner. On a fait des progrès et on fait des efforts. Il faut continuer à faire ses efforts parce qu’on a du travail à faire. Le travail qu’on a fait est colossal. Le travail réalisé a été fait dans un contexte où Pauline Marois a laissé derrière elle une vraie catastrophe », commente le premier ministre.
Selon ce dernier, elle est la responsable de la mise à la retraite des médecins, de technologues et d’infirmières dans les années 1990, ce qui a fragilisé le réseau de la santé. « La situation dans les urgences est causée par l’absence de médecins de famille. Ça prend 10 minutes mettre à la retraite un médecin, mais ça prend 10 ans à former un spécialiste. C’est cela la réalité », lance le chef libéral.
« Ceci est attribuable à Pauline Marois. J’aurais beau vouloir passer à côté, j’en serais incapable », a indiqué M. Charest.
Pour un débat civilisé
Le débat des chefs aura lieu le mardi 25 novembre à 20 h et sera diffusé à TVA, Radio-Canada, Télé-Québec et sur leurs sites Internet respectifs. Une entente est survenue mardi entre le consortium des télédiffuseurs, le Parti libéral du Québec, l'Action démocratique du Québec et le Parti québécois. « Les gagnants là-dedans ça va être les Québécois. Le débat va être meilleur. J’espère qu’on va s’entendre entre les chefs des partis pour faire un débat civilisé », indique M. Charest.
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