Le chef libéral fier de ses Beaucerons
Lors de son passage remarqué en Beauce, le chef libéral, Jean Charest était fier de présenter ses candidats en Beauce, Robert Dutil et Richard Lehoux.
« Les Beaucerons sont indépendants de ce qui arrive. Les Beaucerons ne sont pas à la remorque des décisions qui se prennent ailleurs au Québec et en politique. Là avec Richard et Robert, nous avons deux solides Beaucerons. Des gars carrés de la Beauce qui se présentent pour défendre les régions du Québec et qu’ils n’ont pas peur de dire ce qu’ils pensent. Ça va faire du bien à mon gouvernement d’avoir des Beaucerons autour de la table », pense ce dernier.
« Je ne tiens rien pour acquis, mais Richard et Robert vous envoient des signaux qui sont là pour se battre pour vous autres »
Selon le chef, la décision d’élire quelqu’un autour de la table du gouvernement revient aux Beaucerons fait partie de la décision de voter le 8 décembre prochain. « Vous avez le choix de voter pour quelqu’un qui est bon pour faire des discours. Vous voyez ce que ça fait des discours. La décision de Robert n’est pas une coïncidence. Il a été au gouvernement, ministre et député de Beauce et revient puisqu’il sait à quel endroit se prendront les décisions », pense M. Charest.
Après 14 ans d’absence en politique provinciale, Robert Dutil se dit très à l’aise de reprendre son rôle. « Je suis rentré dans le comté puis j’ai commencé à rencontrer les gens dans les usines et les restaurants puis c’était comme c’était hier. Je suis retombé sur mes pattes. C’est comme le vélo, ça ne se perd pas », indique M. Dutil.
Pour M. Lehoux
Lors de son point de presse chez Garaga, M. Charest a d’abord décrit le pedigree de son candidat dans Beauce-Nord. M. Lehoux, agriculteur est aussi un maire engagé dans sa communauté de Saint-Elzéar et préfet de la Nouvelle-Beauce. « On est très fier de l’accueillir », a-t-il mentionné.
Advenant que le parti libéral forme un prochain gouvernement, M. Charest n’a pas voulu s’exprimer s’il allait confier un poste de ministre à un Beauceron, dont M. Dutil. « On va commencer par se faire élire, moi le premier dans Sherbrooke », constate dans ce dernier.
De la stabilité avant la tempête
Jean Charest a donc pris le pari avec cette élection qu’il faut de la stabilité politique pour être bien paré à la tempête économique en vue. « Je ne tiens rien pour acquis. Je vais accepter la décision des Québécois. Je regarde en avant de moi et j’ai une tempête économique. Je n’invente pas cela. À Ottawa, Harper nous a convoqués pour nous dire ce qui s’en vient noir sur blanc ne sera pas beau. Le G20 vient de se réunir et dans un communiqué de presse, il parle de stabilité pendant cinq pas. Je regarde en avant et pour passer à travers, il nous faut un gouvernement majoritaire. L’instabilité économique, c’est causé par l’instabilité politique. À qui doit-on faire confiance pour l’avenir économique de la Beauce », termine le chef sur une question.
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