Arrêter de vendre du rêve
Près de 150 personnes ont rencontré Mario Dumont à La cache à Maxime le dimanche 23 novembre. À deux jours du débat, le chef de l’Action démocratique du Québec (ADQ) est venu livrer directement son message aux partisans de la Beauce. Les thèmes de l’endettement, de l’éducation et de la gestion réaliste de l’État ont particulièrement intéressé la foule compacte de partisans.
Mario Dumont s’est fait attendre. En effet, arrivés depuis 9 h, ses partisans ont eux le plaisir de serrer la main du chef adéquiste plus d’une heure plus tard. Pendant ce temps, le climat est resté à la fête en attendant leur leader. Les candidats, Janvier Grondin et Claude Morin, ont pendant ce temps eu l’occasion, une fois de plus, de rencontrer leurs électeurs.
En grande pompe, Mario Dumont a fait son entrée en saluant chaleureusement la foule accueillante et les députés sortants de Beauce-Sud et Beauce-Nord. Rapidement, il a martelé les faits : « Il faut arrêter la valse des milliards ». M. Dumont a fait alors référence aux généreuses promesses de ses adversaires libéraux et péquistes. La réaction de son auditoire a conforté le chef de l’ADQ qui en a ajouté : « Il faut sortir des vieux modèles de santé, mais aussi d’éducation ».
À la sortie de la troupe de Mario Dumont, tout le monde s’entendait sur le fait que la plateforme électorale adéquiste « est la plus réaliste ». Selon un partisan, « seul Mario va se souvenir de nous au lendemain de l’élection ».
Toutefois, les représentants de l’ADQ se sont livrés plus modestement à leur public. M. Grondin s’est même dit prêt à passer quatre ans supplémentaires dans l’opposition. En réponse à l’affirmation de son candidat, M. Dumont a rétorqué qu’autant Pauline Marois que Jean Charest et lui-même devaient se tenir prêts à passer du temps dans l’opposition.
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