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Le jour de la marmotte!

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29 novembre 2008
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Nous voilà encore une fois en campagne électorale. Nous devrons le 8 décembre prochain faire un choix, mais avons-nous vraiment des options devant nous? Les partis politiques en présence nous offrent des programmes dilués et qui n’ont que pour but que de créer le moins de remous possible afin de traverser les 30 jours de campagne sans encombre.

Par contre, l’argent lui, est au rendez-vous. Tous les partis politiques en présence laissent aller les milliards de dollars comme si l’argent n’était vraiment pas un problème. Mais faut-il se souvenir que cet argent nous appartient et que nous vivons une crise financière sans précédent. Si les emplois sont moins nombreux et que les gens dépensent moins, il en résulte une diminution du revenu pour l’État. Ceci est de la mathématique simple, mais on dirait que certains de nos dirigeants ne vivent pas dans le même monde que nous. 

Par exemple, le Québec investit 45 % de son budget en santé, bien entendu c’est la priorité si l’on veut se faire élire. Par contre, peut-on continuer à ce rythme, bientôt ça sera plus de la moitié de nos impôts que grugera le système de santé. Aucun politicien n’a le courage de dire à ses commettants, nous les citoyens, que la situation doit être corrigée et qu’un seul Ministère ne peut, à lui seul, gruger la moitié de notre budget.

Il est certainement plus facile de promettre des augmentations de budget que de vraiment s’attaquer aux vrais problèmes. Peut-on penser que c’est la structure et non le financement qui fait défaut ? Jamais nos politiciens n’oseraient nous dire que nous utilisons d’une façon excessive le système de santé. L’État ne pourra pas régler ce problème seul, les citoyens font définitivement partie de la solution. Certains diront qu’il faut privatiser une partie du système de santé, mais si on manque de personnel présentement on peut facilement déduire que si nous doublons la structure que ce sont les mêmes personnes qui travailleront dans les deux systèmes. Cela aussi, c’est de la mathématique.

Présentement dans notre région, on nous parle beaucoup du programme des régions ressources qui est une cause importante de pertes d’emplois chez nous. Mais il ne faut pas oublier que la hausse du dollar canadien combinée à celle de l’énergie et sans négliger l’impact des pays émergents nous touchent tout autant. Si ce programme est aboli, soyons certain qu’il sera remplacé par un autre programme, car les régions qui bénéficient de ce programme ne se laisseront pas soutirer ces millions de dollars de subvention sans réagir et surtout sans que ce programme soit remplacé par un autre qui sera tout autant déloyal envers ceux qui seront exclus de ce programme. L’État possède une faculté incroyable dans l’art de déshabiller Jean pour habiller Jacques. La science nous dit que rien ne se perd rien ne se crée, tout se transforme. Donc, parions que le programme des régions ressources se transformera en quelque chose de tout aussi pervers pour les régions centrales.

Mais où sont les enjeux? À voir la campagne aller et surtout dans notre région, je suis à me demander comment cette campagne électorale va venir me chercher? J’aimerais vraiment pour une fois qu’on me propose un projet de société porteur d’avenir et d’espoir. J’aimerais tellement me sentir interpelé par une vision novatrice et ambitieuse. Mais je sens que je serai déçu encore une fois et on peut dire que depuis les cinq dernières années, au rythme des campagnes que nous avons subies, nos chefs politiques ont eu la chance de nous montrer de quoi ils étaient capables. Mais je constate malheureusement que présentement on ne fait que s’accuser mutuellement de tous les problèmes du monde. C’est toujours la faute des autres.
Le monde fait face à d’énormes défis : l’environnement, l’énergie et maintenant la crise financière. Je souhaiterais que nos candidats locaux nous parlent de leurs visions sur ces grands défis auxquels nous sommes confrontés. Que pensent-ils de l’environnement? Que pensent-ils faire régionalement pour que, en plus de protéger notre environnement, nos industries puissent capitaliser sur des opportunités d’affaires reliées à l’environnement et ainsi créer de la richesse et de l’emploi?

Un député ne devrait-il pas être un leader qui doit faire consensus dans sa circonscription? Une fois élu, il est le représentant de tous les citoyens qu’ils aient voté pour lui ou pas.

Nos élus ne devraient-ils pas tenter de nous faire connaître l’enivrante sensation procurée par le désir légitime de bâtir une société, de la moderniser, de l’améliorer et de participer à de grands moments historiques? Peut-être qu’un jour sortirons-nous de notre torpeur motivée par nos politiciens, et sentirons-nous que le Québec s’est mis en marche et que l’avenir nous appartient.  

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