André Côté souhaite une lutte à trois
Fort satisfait des derniers débats et du déroulement de sa campagne, le candidat du Parti Québécois André Côté s'est présenté devant les médias le 26 novembre dernier, confiant que la vapeur tournait et qu'on assistera à une lutte à trois dans Beauce-Sud le soir des élections.
« On nous a toujours dit qu'il y avait une lutte à deux dans la Beauce. Je pense que c'est à nous au PQ de travailler pour faire en sorte à ce que ça devienne une lutte à trois et c'est ce que je fais. Ça va devenir une lutte à trois », a indiqué M. Côté. Les derniers sondages qui donnaient une confortable avance au Parti libéral ne découragent en rien le candidat péquiste, qui garde confiance que le débat des chefs de la semaine dernière aura fait réfléchir bien des gens, principalement les indécis.
Retour sur le débat
En revenant sur ledit débat, André Côté s'est dit fier de la performance de sa chef Pauline Marois qu'il a décrite comme une femme d'expérience et une spécialiste de l'économie. « Moi je pense que Mme Marois a posé les bonnes questions. Cependant, les Québécois n'ont pas eu de M. Charest les bonnes réponses », a soutenu le candidat péquiste, en parlant principalement du fait que le premier ministre cache à la population les états financiers de la Caisse de dépôt.
Doutant de la capacité à son adversaire libéral de régler le dossier des régions ressources, André Côté n'a pas ménagé ses attaques envers Robert Dutil. « Moi, je suis toujours perplexe face à la présence de M. Dutil dans la présente campagne électorale. J'en suis en même temps renversé et bouleversé », a déclaré M. Côté. Devant le jeu de chaise musicale auquel s'est adonné M. Dutil, le péquiste ne cache pas l'idée qu'il a sur les jeux de coulisses qui ont pu ramener M. Dutil au bercail libéral. « Je pense sincèrement qu'on lui a offert un poste de ministre », a-t-il lancé.
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