Entente Canada-Québec sur l’infrastructure : Chaudière-Appalaches s’impatiente
Hier, tant la Conférence régionale des élus (CRÉ) de la Chaudière-Appalaches et le maire de Ville Saint-Georges, Roger Carette, ont fait savoir aujourd’hui qu’elle souhaite l’appui de l’ensemble des députés de la région de la Chaudière-Appalaches pour la mise en œuvre, dès le mois de février, de l’Entente Canada-Québec sur l’infrastructure.
« Nous demandons aux députées et députés de la région de la Chaudière-Appalaches, fédéraux et provinciaux, de s’impliquer pour faire avancer la signature des ententes particulières qui permettront l’opérationnalisation de l’Entente Canada-Québec. Plusieurs travaux d’infrastructure sont en planification dans des municipalités de la région, et sont en attente du support financier de Chantiers Canada » a commenté le président de la CRÉ, Réal Laverdière.
Le financement de base pour les collectivités, du programme Chantiers Canada, prévu à l’Entente Canada-Québec, signée le 8 septembre dernier, vise à permettre aux municipalités canadiennes, et plus particulièrement en ce qui nous concerne celles de la région de la Chaudière-Appalaches, de planifier des travaux en matière d’infrastructure. Par conséquent, les municipalités de la région devraient avoir accès à une source de fonds réservés pour répondre à leurs besoins continus en matière d’infrastructure notamment liés, à l’eau potable, l’atténuation des effets des catastrophes, le réaménagement des friches industrielles, les routes et les ponts ainsi que les sports et la culture.
C’est le cas de Saint-Georges qui se prête à devancer certains « grands projets de nature essentielle et aussi à devancer des emprunts requis par la participation municipale dans de tels cas ». Parmi les projets, on a qu’à penser au garage municipal ou encore la réfection du quai Pinon.
Les travaux liés aux infrastructures peuvent générer des retombées importantes, dans le contexte économique actuel, la CRÉ et Ville Saint-Georges invite les gouvernements du Québec et du Canada à agir rapidement dans ce dossier. « Nous considérons les leviers de la lutte à la récession que sont des projets d’infrastructures essentielles bien plus efficaces que certaines autres mesures à ce jour évoquées tels les crédits d’impôt, les baisses d’impôts et autres », indique le maire Carette.
Avec la situation financière actuelle des paliers de gouvernements supérieurs, le conseil municipal de Ville de Saint-Georges a déjà indiqué ses prédilections : création et maintien de l’emploi, support à la main-d’œuvre, support aux secteurs manufacturier et forestier, devancement des plans d’infrastructures et aide à l’accès à la résidence.
De plus, le maire Carette espère que l’équité sera respectée dans cette demande. « Nous demandons aussi les efforts de tous pour que les modes de répartition des crédits disponibles soient très profondément équitables et que les mécanismes de mise en œuvre des projets soient intelligemment simples; le Québec et ses municipalités optent pour l’urgence. Le Canada, le Québec et chaque municipalité doivent faire les distinctions qui s’imposent entre des infrastructures essentielles, nécessaires, utiles et agréables. En crise économique, nous croyons devoir nous limiter à la première catégorie », espère le maire georgien.
L’élargissement de la 73 compris
Soulignons que l’élargissement à quatre voies de l’autoroute de la Beauce entre Sainte-Marie et Saint-Joseph fait partie de cette entente. Le député Maxime Bernier en avait fait l’annonce d’une subvention de 75 millions $ avant la tenue des élections fédérales en septembre dernier.