Les consultations se poursuivent pour Robert Dutil
« D’ici 15 jours, j’aurai fait le tour des grands organismes. Il ne manquera que les municipalités. Je vais accélérer le rythme à deux municipalités par lundi soir pour prendre six mois pour faire le tour », a mentionné M. Dutil lors de son point de presse de lundi dernier. Il a d’ailleurs rencontré lundi soir les élus de Saint-Martin.
« Avec ce tour d’horizon, j’ai divers points de vue. Ce n’est pas tout le monde qui est d’accord sur tout. Sur les ordres de priorité entre autres, on ne peut tout faire. Il faut prioriser, et pour cela j’ai besoin d’avoir le pouls des intervenants économiques du comté », remarque ce dernier.
Outre les projets de l’autoroute 73 et les régions ressources notamment, le député remarque que la région est préoccupée notamment la santé et au niveau municipal le traitement matières résiduelles retient l’attention des municipalités et de la MRC Beauce-Sartigan. « Les matières recyclables ne se vendent plus et leurs prix ont baissé sur les exportations. Le deuxième point : qu’est-ce qu’on fait avec certains aspects d’enfouissements? Il y a des normes ou des façons de faire qu’ils aimeraient voir clarifier par le gouvernement. C’est un point que je vais travailler davantage et que je connaissais moins », lance ce dernier.
Dernièrement, il a rencontré des gens provenant d’associations touristiques, du Festival beauceron de l’érable, de l’Association de fibromyalgie de Chaudière-Appalaches, le comité socioéconomique de la Chambre de commerce de Saint-Georges et la Commission scolaire Beauce-Etchemin.
Infrastructure
Avec les investissements accrus dans les infrastructures, M. Dutil a été questionné si le gouvernement est conscient de possibles dépassements de coûts. « C’est plus facile de décélérer les infrastructures que de les accélérer. Si jamais, il manque du monde pour les réaliser, ce sera une décision à prendre à ce moment. Le problème lors d’une période de ralentissement économique est que les mesures arrivent souvent en retard. Au moins cette fois, c’est prêt. On peut faire des choses tout en surveillant cette problématique-là. Si on fait tous nos investissements sur les routes, on sait que nous allons manquer de contracteurs aussi. Il faut donc diversifier. Nous avons des problèmes dans les écoles, les hôpitaux etc.et ça ne touche pas les mêmes types d’entrepreneurs. S’il y a qu’un soumissionnaire à un projet, il y a un problème », remarque ce dernier.
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