Programme SERRÉ : Jean Charest en visite à Beauceville
En cette période de ralentissement économique, le premier ministre du Québec, Jean Charest et son ministre de la région de la Chaudière-Appalaches, Laurent Lessard, ont fait ce matin la visite de l’entreprise Menuiserox de Beauceville dans le cadre du programme SERRÉ. Ce fabricant de composantes d’escalier exportateur aux États-Unis a recours à ce programme pour se réinventer et se préparer à la reprise.
Le président la compagnie beaucevilloise, Simon Boucher, a donc fait visiter son usine qui bénéficie du programme de Soutien aux entreprises à risque de ralentissement économique (SERRÉ). « C’est une fierté d’avoir accueilli MM Jean Charest et Laurent Lessard dans nos installations de Menuiserox à Beauceville. Le but était de souligner leur support et leur générosité dans le programme SERRÉ, un programme qui vient nous aider à garder nos travailleurs dans notre entreprise et par le biais de la formation. Il faut se réinventer et inventer des nouveautés. On en est très fier », remarque M. Boucher.
L’entrepreneur a reçu tout un compliment de la part du premier ministre. « Pour passer à travers la période qu’on vit, ça prend des gens comme vous. Ça prend un caractère spécial. C’est bien inspirant pour nous, nous avons envie de faire notre part. C’est vous qui dirigez votre entreprise et qui décidez de votre succès, mais, nous, nous avons un rôle à jouer. Le programme SERRÉ est la plus belle chose que nous avons faite au cours des six dernières années en complément avec le programme de temps partagé avec le fédéral », pense M. Charest.
« L’entreprise ici est un exemple merveilleux de leadership entrepreneurial beauceron. Simon Boucher est un leader très fort et sait où il va et il sait comment il a construit son entreprise, poursuit M. Charest. Il met beaucoup l’accent sur sa main-d’œuvre et ses employés ».
Soutenir l’emploi
Ce programme offre aux entreprises touchées par le ralentissement économique, l’opportunité d’utiliser la réduction des heures de travail afin de développer les compétences de leur personnel. « Le programme SERRÉ (ici) est un investissement de 100 000 $ qui permet de garder les employés au travail, les former, faire des inventaires de formation et de faire en sorte que ce monde-là soit au travail lorsque la reprise va arriver. À cela, on combine le programme de travail partagé et l’on a une formule gagnante. Il y a ici du génie beauceron là-dedans. Le gouvernement du Québec est au bon endroit pour agir à ce niveau-là », indique-t-il.
« C’est un exemple de ce qu’on veut faire avec le contexte de ralentissement économique. On a un avantage sur ceux qui nous entourent. Dans ce contexte de la crise économique, on s’est donné des outils de travail qui vont nous permettre de bondir lorsque la reprise arrivera », pense le premier ministre.
L’importance du terrain
Selon le premier ministre, d’être sur le terrain avec son collègue, Laurent Lessard, permet au gouvernement « de prendre les meilleures décisions possible ». « J’aime être sur le terrain pour avoir un contact direct et d’avoir un écho direct et surtout d’apprendre. Nous sommes en train de repositionner l’économie du Québec », assure M. Charest.
« En étant sur le terrain, ça me permet d’entendre et de voir comment ça fonctionne. Le bilan que j’en tire ici, c’est que cela permet vraiment à l’entreprise de passer à travers le ralentissement et de préparer l’avenir. Le meilleur gage pour préparer l’avenir du Québec, c’est de faire de la formation en période de ralentissement. Il s’agit d’un geste intelligent. Ce n’est pas juste l’argent qu’on met dans les programmes qui compte, contrairement à ce que certains peuvent penser. C’est plutôt comment on dépense cet argent-là. Ceux qui vont sortir gagnants de la crise seront ceux qui l’auront dépensé intelligemment. »C’est le facteur déterminant de notre succès », ajoute le premier ministre.
Soutenir l’économie
Lors d’un entretien en privé, le premier ministre vante les mérites de la province pour ses programmes. « Présentement au Québec, on réussit mieux que partout ailleurs qu’en Amérique du Nord parce que nous avons les meilleurs programmes d’emplois. Je ne connais aucune place en ce moment qui fait meilleur que le pacte de l’emploi plus. Je ne connais aucun endroit qui le fait, et de manière stratégique », remarque M. Charest.
Soulignons que M. Charest profitait de sa présence en Chaudière-Appalaches pour y annoncer un important investissement en eau potable à Tring-Jonction. « Ici, c’est de la formation de main-d’œuvre, là-bas c’est les infrastructures. Ce sont des investissements qui nous permettent d’améliorer la qualité de vie. Ça fait longtemps qu’il s’agit d’un enjeu, mais en même temps cela crée des emplois aussi. Cela fait longtemps qu’on a commencé nos programmes d’infrastructures, on met les pelles dans la terre. On ne fait pas qu’en parler, ce ne sont pas que des plans et devis », remarque ce dernier.
Après sa visite à Tring-Jonction, le premier ministre s’arrêtera à Lévis pour y annoncer d’importants investissements à l’Hôtel-Dieu de Lévis. Des travaux de 44 millions $ pour l’amélioration de l’urgence et l’ajout d’une salle hyperbare. « Les travaux commencent au mois d’août. On est en train de soutenir l’économie du Québec. C’est ce qui nous permet de mieux réussir », conclut le premier ministre.
Un petit tour d'horizon de l'usine.
Les ministres Jean Charest et Laurent Lessard en compagnie de Simon Boucher et son équipe de Menuiserox.
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