Le député fédéral, Maxime Bernier, a donné un point de presse ce matin à ses bureaux de Saint-Georges pour rappeler l’importance du programme de travail partagé en cette période de crise. Jusqu’à présent, 14 entreprises beauceronnes ont pu préserver plus de 1100 emplois grâce à ce programme.

« Cela a donc permis aux entreprises de la Beauce de sauvegarder des emplois dans le contexte actuel qui est difficile avec cette crise économique mondiale. Je crois que nous sommes rendus à la fin de cette crise-là en Beauce. Le bénéfice pour les entreprises beauceronnes est que nous avons sauvegardé 1114 emplois et cela a touché 14 entreprises en Beauce, pour une moyenne de 25 semaines. Il y a quatre entreprises Beauce-Nord et 10 autres en Beauce-Sud », relate M. Bernier.

Diverses entreprises manufacturières de la région ont été touchées temporairement par cette crise économique. Des quatorze entreprises manufacturières qui se sont prévalues du programme, ils évoluaient notamment dans le secteur de l’imprimerie et dans la transformation du bois.

En février dernier, le gouvernement fédéral a bonifié ce programme dans le cadre du Plan de la relance économique du Canada. Il offre la possibilité de prolonger la durée des accords de travail de 26 à 52 semaines. Cette bonification qui prendra fin en avril 2010 coûtera aux Canadiens aux alentours de 3 milliards $. Cette mesure découle de la volonté du gouvernement à répondre aux besoins des entreprises. Par ailleurs, l’on a simplifié les procédures administratives entourant ce programme au bénéfice des employeurs. Environ un mois est nécessaire avant la mise en œuvre d’une entente selon M. Bernier.

Le cas Boa-Franc
Le député Bernier a expliqué le cas de l’entreprise Boa-Franc qui a renouvelé son entente le 17 août dernier. « Cela leur a permis de maintenir et sauvegarder 150 emplois. Boa-Franc a amorcé son programme de temps partagé le 17 août pour une période de 52 semaines. Boa-Franc bénéficie de ce programme bonifié par le gouvernement pour permettre de lutter contre la crise économique que nous subissons », commente le député conservateur.

Le député de Beauce nous a rappelé que, dans ses deux usines, Boa-Franc emploie normalement près de 400 employés. « Former un employé, ça coûte cher. Les entreprises ont investi dans la formation et l’expertise et cela permet de garder leurs travailleurs compétents et qualifiés. Ces travailleurs pourraient quitter la région ou se trouver un autre emploi. Ça permet aussi de préparer l’entreprise à la relance. Et pour les employés, ils travaillent trois jours semaines et bénéfice de l’assurance-emploi le reste du temps. C’est gagnant pour les employés, les employeurs, la société, et bien sûr la Beauce. On préserve des emplois avec ce programme là », remarque M. Bernier.

Le travail partagé est une entente tripartite entre les employeurs, les employés et Ressources humaines et Développement Canada. Il lance l’invitation aux entreprises de la région de s’informer, et même d’adhérer à ce programme fédéral afin de sauvegarder des emplois en région. « Ceux qui voient un ralentissement dans leur production, au lieu de mettre à pied vos employés, communiquer à notre bureau. On vous mettra en lien avec les personnes compétentes pour avoir accès à ce programme-là. Moi, j’aimerais en tant que député qu’il y a ait plus d’entreprises qui puissent en bénéficier », souhaite ce dernier.

« Grâce à ce programme, les entreprises reçoivent une aide pour leur permettre de faire face au ralentissement temporaire et éviter de devoir procéder à des mises à pied », réitère M. Bernier.