Le complexe culturel « clé en main » soulève plusieurs questions de Rassemblement Saint-Georges
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10h14
11 octobre 2009
La majorité des élus présents ont accepté le mode de construction clé en main sous la dissidence des conseillères, Irma Quirion et Karen Hilchey. Mme Quirion soutient que cette décision du conseil demandait meilleure réflexion. Elle trouvait qu’il s’agissait d’un non-sens d’approuver une telle résolution s’appuyant sur la présentation « peu convaincante du maire Carette en référence à une synthèse verbale du rapport de valorisation de la firme BCS ». Un rapport qui sera déposé officiellement une fois le nouveau conseil élu. Elle s’interroge aussi quant à la pertinence de décider hâtivement du mode de réalisation d’un tel projet sur des éléments superficiellement et rapidement présentés.
Lors de la séance régulière du conseil tenue quelques jours auparavant, le 28 septembre, M. Roger Carette avait précisé que la réunion spéciale du jeudi 1er octobre ne comporterait pas d’éléments importants et considérant ce fait, M. Drouin a priorisé des engagements professionnels à l’extérieur de la région. Il s’est dit surpris à son retour d’apprendre la décision du conseil de retenir un mode de réalisation de projet clés en main sur la base d’une synthèse verbale. De plus, il s’inquiète que la résolution ne comprenait aucune précision quant au respect de l’objectif budgétaire établi à 18 M$.
Le point de vue de François Fecteau, ancien ingénieur, soulève quant à lui quelques réflexions et certains questionnements. Selon lui, « le choix d’un mode de construction de type clés en main pour un projet de cette importance et de cette nature comporte des risques monétaires non négligeables liés à l’absence de plans et devis complets ». Il a soulevé des inquiétudes face au coût du projet, des économies projetées par le mode de construction et l’échéancier de construction serré. « Nous prônons une réalisation réaliste du projet qui respecte un calendrier raisonnable des démarches requises par la livraison d’un projet de qualité », soutient M. Fecteau de Rassemblement Saint-Georges.
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