Complexe culturel : La signature des registres aujourd’hui et demain
Les opposants aux règlements d’emprunt totalisant 20,7 M$ pour la construction de l’unité muséologique et la salle de spectacles pourront signer les registres à la salle du conseil de l’Hôtel de Ville les 3 et 4 mars de 9 h à 19 h. Un total de 633 signatures est requis pour forcer la tenue d’un référendum sur ces projets, ce qui n’est pas souhaitable selon le maire François Fecteau pour respecter l'échéancier prévu et bénéficier de la subvention du fédéral.
Le maire Fecteau reconnait bien sûr qu’il s’agit d’une procédure normale dans le cadre de l’administration d’une ville. Les citoyens de se prononcer . « Si les citoyens veulent un référendum (sur ses deux projets aux alentours de 20 millions $), c’est une procédure qui va exiger un processus de deux mois à deux mois et demi. C’est comme déclencher une élection », remarque cependant le maire.
Des défis énormes
Toutefois, la tenue d’un référendum pose de nombreux défis à la Ville pour réaliser les projets culturels. Aucun contrat ne pourra être octroyé avant l’approbation des règlements d’emprunt. Un référendum causerait inévitablement des retards de chantiers d'après le maire Fecteau.
Ainsi, il se questionne si la légitimité de la subvention du fédéral est en jeu face à un retard des travaux. Ceux-ci doivent être achevés pour le mois de mars 2011 pour décrocher la contribution de 6 M$ du fédéral. « L’enjeu est important. Ce qui fait qu’on ne peut pas envisager la réalisation du projet », précise le maire.
Si la Municipalité est incapable de pouvoir respecter l’échéancier du 31 mars, le fédéral ne versera pas la contribution. Saint-Georges devra alors reconsidérer le projet en entier puisque la donne aura changé.
Pour ce projet, Saint-Georges bénéficie présentement d’une aide financière de 6 M$ du gouvernement du Québec. Le fédéral assumera le 6 M$ restant. M. Fecteau demeure positif que la confirmation écrite du fédéral devrait aboutir dans la boîte aux lettres de la Ville très prochainement. La part de la ville tournerait autour de 8 M$ si on inclut les remboursements des taxes (d’environ 900 000 $) de ce projet global de 20,7 M$.
Cette fameuse date butoir
En effet, le maire Fecteau s’attend à ce que plusieurs élus et regroupements bénéficiant de ce programme d’infrastructures fassent des pressions auprès du gouvernement fédéral pour repousser la date butoir du 31 mars. « Selon mes informations, c’est une date immuable au gouvernement fédéral », pense ce dernier.
M. Fecteau déplore bien évidemment cette contrainte de temps qui a forcé son conseil à prendre des décisions rapidement dans ce dossier au détriment d’une meilleure communication avec ses citoyens. Les élus ont dû prendre position avant le 29 janvier selon les exigences du fédéral sur le positionnement géographique des infrastructures culturelles sans consulter le public.
Cette situation a déplu énormément le maire Fecteau qui aurait souhaité consulter davantage la population. « S’il n’y avait pas eu cette contrainte de temps, la procédure aurait été complètement différente. Cela aurait eu lieu en concertation maximisée avec les citoyens. Nous aurions eu le temps de les consulter et d’échanger avec eux et d’expliquer le projet », pense ce dernier.
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