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Roger Carette ne se laisse pas intimider… et réplique

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24 mars 2010
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Lundi soir à la séance municipale, les conseillers municipaux en faveur du référendum ont écorché l’ancienne administration et surtout l’ancien maire, Roger Carette. Accusé d’avoir mal ficelé le projet de complexe culturel et de s’être ingéré dans le dossier après son retrait de la vie municipale, M. Carette se voyait dans l’obligation de remettre les pendules à l’heure.

« Suite au cirque de la réunion du conseil municipal de Ville de Saint-Georges du 22 mars où j'ai été interpellé quelques fois; je me sens dans l'obligation de faire plusieurs mises au point dans le seul but d'informer les contribuables », a souligné M. Carette qui ne comprend pas les agissements du nouveau conseil.

Pas besoin de trouver un coupable
L’ancien maire rejette le blâme sur les cinq élus de Rassemblement Saint-Georges qui sont à l’origine de la perte de la subvention du fédéral. « En fait, avez-vous vu souvent une équipe d'administrateurs publics saccager les projets déjà en marche de leurs prédécesseurs, plutôt que d'en élaborer quelques-uns nouveaux? » se demande-t-il.

 « Votre groupe a perdu le 6 M$ du fédéral, le jour où vous avez rejeté le processus « clé en main » pour la construction du complexe culturel; le seul qui garantit le prix, la qualité et le calendrier », a indiqué l’ancien maire. Par ailleurs, M. Carette remet en doute les aspirations profondes de la nouvelle équipe d’y aller par gestion de projet.

Roger Carette soutient également que la crédibilité de Saint-Georges est maintenant entachée avec la déroute de ce projet. « On fait rire de nous à la grandeur du Québec », pense-t-il.

Il rappelle que les deux députés et leurs équipes ont travaillé fort pour décrocher les subventions. « Ne cherchez pas des responsables de la perte de 6 millions, ce ne sont ni Monsieur Bernier, ni moi, ni l'ancien conseil, c'est vous et vous seuls les cinq », insiste encore M. Carette.

« J’ai la conviction que Maxime Bernier a essayé d’avoir le plein montant pour le musée », a ajouté M. Carette. Celui évoque que l’ordre venait fort probablement de plus haut que lui.

Aux conseillers!
Dans son communiqué, le maire Carette a voulu répondre à trois interventions des élus. Il a voulu remettre à l’ordre la conseillère Manon Tousignant qui a décrié sa sortie publique dans le dossier. Il dit avoir agi selon les principes de représentation, d'information et d'intégrité qui ont préséance avant, pendant et après l'occupation d'une charge élective. Selon lui, il s’agit de simples bases de « Sciences politiques 101.»  Il mentionne aussi avoir signé le registre.

Lundi dernier, Serge Thomassin a demandé pourquoi le conseil précédent n'a pas soumis son projet à un règlement d'emprunt. « Nous estimions que le 6 millions $ qui était la part de la Ville sur ce budget fermé de 18 millions pouvait être payé sans emprunt », explique ce dernier.  Le plan de l’administration Carette aurait été de puiser 2 M$ dans la réserve, les quelque 3 M$ du surplus anticipé de 2009 et celui de 2010 et de 2011 au besoin.

Il a aussi tenu à rappeler à Marcel Drouin que l'ancien conseil puisait seulement 6 millions $ dans les fonds appartenant aux contribuables pour un vrai complexe culturel de 18 M$. « Votre groupe dépensera plus de 11 M$ de l'argent des contribuables et ils n'auront qu'une salle que vous appelez erronément « complexe culturel » », indique M. Carette. Par ailleurs, il souligne que les revenus du musée auraient épongé une partie des frais d’exploitation.
 
Il souhaite un vrai complexe culturel!
Roger Carette, jeune retraité de la vie politique, espère que la population se fera entendre lors du référendum du  6 juin. « J’espère que la communauté va se ressaisir », pense ce dernier.

Maintenant que la subvention de 6 millions $ du fédéral est chose du passé, M. Carette souhaite que le nouveau conseil reconsidère le projet original sur le boulevard Lacroix qui se trouve à l’intérieur du centre-ville. Il propose de réaliser le complexe culturel par étape, comme la communauté l’a fait pour la réalisation du CIMIC.

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