Le maire François Fecteau rétorque à Carette
Avant de répliquer à son tour à M. Carette, M. Fecteau a confirmé lui aussi l’existence de l’entente verbale, non signée, entre le curé de l’Assomption, Laval Bolduc et la Ville. Cependant, l’entente ne détenait notion de durée qui était jugée importante dans le dossier. Par ailleurs, M. Fecteau a évoqué tout comme le conseiller Serge Thomassin lundi dernier, l’absence d’un règlement d’emprunt sur le projet par l’ancien conseil.
« Je veux dénoncer des comportements et des sorties que M. Carette fait. Il lance la morale de suivre des cours de politique 101. Suite aux indications que je comprends de notre directeur général, Marcel Grondin et du greffier, Jean McCullough, il y a l’obligation légale de notre ville de dire que M. Carette a fait des déclarations trompeuses dans ces commentaires. Il propose des gestes administratifs illégaux dont la Ville ne peut faire », suggère-t-il.
Contrairement au principe avancé par M. Carette, une Ville ne peut engager des dépenses, si elle n’a pas l’argent pour les payer. Selon les affirmations de Jean McCullough, greffier, tout montant d’emprunt à rembourser par les personnes habiles à voter doit être soumis à un règlement d’emprunt et une procédure de registre avant approbation du ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire.
« Je me questionne sérieusement sur les intentions de M. Carette, lorsqu’il fait de telles déclarations. J’invite M. Carette à revoir les bases de ses principes Sciences politiques 101 dont il fait référence », a lancé le maire Fecteau à son prédécesseur.
Il a aussi réitéré pourquoi le nouveau conseil a opté pour la gérance de projet au lieu du processus clé en main favorisé par l’ancienne administration. « Il y a d’autres modes qui garantissent le prix, la qualité et l’échéance que la gestion clé en main. Par mes réalisations, je peux vous assurer que d’autres modes peuvent garantir un bon ratio de ces trois modes », défile M. Fecteau qui est ingénieur de formation. Par ailleurs, il soutient que le mode clé en main ne garantit pas la qualité dans un projet d’envergure pour une salle de spectacle.
« Lorsqu’on parle de désinformation, c’est le genre de propos et de discours qui sont véhiculés. C’est pour cela que je tenais à tenir un point de presse aujourd’hui. Il faut que les vrais chiffres soient compris, nous ne sommes pas là pour jouer aux cartes avec les biens des citoyens et des citoyennes. Nous sommes là pour donner l’information la plus transparente et plus claire », a indiqué le maire Fecteau dans sa réplique à Carette.
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