Les gens de Saint-Jean-de-la-Lande souhaitent conserver leur identité
La petite localité de Saint-Jean-de-la-Lande est fusionnée à Saint-Georges depuis le 26 septembre 2001. Plusieurs demandes de la Ville de Saint-Georges ont été faites auprès de Postes Canada pour changer le nom des adresses postales. La première demande d’uniformisation des adresses a été votée par l’ancien conseil le 9 mars 2009. Celle-ci demandait à la Société canadienne des postes que les villes fusionnées en 2001 puissent avoir une adresse postale sous le nom de Saint-Georges uniquement. Cette demande a été réalisée sans consultation auprès de la population de Saint-Jean-de-la-Lande.
À la suite d’une pétition de centaines de résidents du secteur, déposée ce printemps par Mme Quirion, le conseil municipal a infirmé sa décision. Postes Canada a cependant refusé la demande des élus d’inscrire Saint-Georges (secteur Saint-Jean-de-la-Lande) dans l’adresse postale de ces derniers. Le greffier Jean McCullough confirme que Saint-Georges a fait une autre démarche auprès de Postes Canada selon le désir des citoyens de Saint-Jean-de-la-Lande. La présente proposition de Ville Saint-Georges reconnaîtrait le secteur de Saint-Jean-de-Lande et ainsi tous les autres secteurs porteraient tous le nom de Ville Saint-Georges. Le conseil attend la réponse des postes à ce sujet.
Lors de la période de questions, le conseiller Lionel Bisson a demandé une résolution appuyant cette dernière communication à Postes Canada. «Dans le décret de fusion, il mentionnait l’appellation Saint-Jean-de-la-Lande et celui d’Aubert-Gallion », soulignait M. Bisson.
Marie-Ève Dutil a appuyé le conseiller Bisson dans sa démarche, mais cela exigeait une position unanime du conseil pour la résolution lors de la période de questions. Toutefois, Manon Tousignant s’est opposée à une telle résolution. Cette dernière se dit mal à l’aise d’enlever le nom de Saint-Georges complètement de l’adresse postale des gens du secteur de Saint-Jean-de-la-Lande prétextant la fusion de 2001. «Si les gens de Saint-Jean-de-la-lande ont moins d’appartenances à la Ville de Saint-Georges je peux comprendre, mais cela va finir par se développer d’autant plus qu’une demande de l’ancien conseil à la Société canadiennes des postes demandait l’uniformisation des adresses. Un an et quelques mois plus tard, on redemande à ces derniers de défaire cela. Je ne me sens pas à l’aise avec cela », indique Mme Tousignant.
Mme Quirion a donc répondu au questionnement soulevé par la conseillère Tousignant. Citant notamment l’exemple de Saint-Romuald fusionné à Lévis, Saint-Jean-de-la-Lande tient à son nom. «Nous voulons garder notre nom et cela ne nous empêche pas que nous fassions absolument partie de Saint-Georges. Nous sommes contents de faire partie de Saint-Georges, mais nous voulons garder notre nom. Aujourd’hui, une femme se marie et garde son nom tout en étant mariée… La fusion, c’est comme un mariage, pourquoi nous ne garderions pas notre nom », pense Mme Quirion.
Le maire François Fecteau a souligné que les commentaires seront pris en note. Le sujet sera à l’ordre du jour à la réunion du comité général de lundi prochain en vue de la prochaine réunion du 28 juin.
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