Villeneuve fier d'avoir participé à l'élection historique de Pauline Marois
Le candidat péquiste, Luc Villeneuve a peut-être terminé troisième aux dernières élections en Beauce-Sud, mais il a participé fièrement à l’élection de sa chef, Pauline Marois en tant que première femme à être première ministre au Québec. « C’est une élection historique, partage-t-il. Nous avons eu la chance d’être là et je suis fier d’avoir contribué directement à cette campagne électorale. »
Avec ce gouvernement minoritaire, il espère une cohabitation harmonieuse à l’Assemblée nationale. « J’ose espérer que l’opposition officielle laissera la liberté au gouvernement qui a été choisi par la démocratie québécoise », mentionne M. Villeneuve.
Lors de sa campagne, l’un des côtés déplorables était les mauvais commentaires des Beaucerons à l’endroit de Pauline Marois. « C’était la meilleure personne à occuper ce poste. Je n’en démords pas. Elle est tout simplement mal connue en Beauce. C’est une personne vraiment accessible, qui est au monde. Une rencontre avec elle change toute notre perception », dit M. Villeneuve.
Une première expérience
Quant à sa défaite, il remercie ceux ayant voté pour le Parti Québécois qui selon lui disposait du meilleur programme pour les régions comme la Beauce. « J’aurais vraiment aimé avoir le temps et le budget pour apporter toute l’information pertinente aux Beaucerons. J’ai adhéré au programme du PQ par rapport aux régions qui doivent réinventer son économie », pense-t-il. Ce programme insistait notamment sur le développement l'agriculture et des forêts représentant 20 % des emplois en Beauce.
Avec la réélection à l’arraché du libéral Robert Dutil, M. Villeneuve a déploré que la Beauce se retrouve dans l’opposition. « On le savait que le Parti Québécois allait l’emporter. Malheureusement, la Beauce a peur du référendum », a commenté ce dernier.
Pourtant, il précise que Pauline Marois avait mentionné que le PQ devait d’abord redresser les finances du Québec. « Même si nous avions été majoritaires, il n’y aurait pas eu un référendum au lendemain de l’élection. On doit reprendre contrôle de nos finances et de nos richesses naturelles », insiste le péquiste beauceron.
M. Villeneuve le militant de l’environnement a déploré que le sujet de l’île Anticosti et ses ressources naturelles données par le Parti libéral n’a pas fait de vague. Même chose pour le dossier oublié des gaz de schiste. Il critique les coalitions des gaz de schiste de la province d’avoir tenu un « silence radio » durant la campagne. « Les coalitions doivent retourner à la bataille. Elle aurait été finie la bataille contre les gaz de schiste. Il aurait eu automatiquement un moratoire signifiant la fin du gaz de schiste. C’était écrit noir sur blanc sur notre programme », a noté le candidat du Parti Québécois.
Néanmoins, il tire une belle expérience de cette première campagne électorale. Il n’écarte pas la possibilité de se présenter si l’occasion se présente à nouveau. « Je me permets dans mes fantasmes de croire que je pourrais aller chercher la victoire. Je pense que ce serait possible. Un j’ai appris. J’aurais de meilleurs moyens de faire connaître le programme », dit celui qui respecte le choix des Beaucerons.
Il a conclu son entrevue en parlant de ses deux principaux adversaires. Il dit agréable d’avoir côtoyé Richard Savoie, et Robert Dutil, qui fait une campagne correcte outre le dossier de la 73. « Nous avons eu un débat historique. Le débat était exemplaire, et cela aurait dû se produire au national », relate ce dernier.
« Cela a été une très belle expérience, je suis fier de ma campagne », a mentionné M. Villeneuve tout en remerciant l’implication de son équipe et le soutien de ses proches pendant la dernière campagne.
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