La CAQ réagit à la fermeture de Canada Bread à Saint-Côme
La Coalition avenir Québec (CAQ) a tenu à réagir à la suite de la fermeture de l’usine de la boulangerie Canada Bread de Saint-Côme-Linière qui a été annoncée hier.
D’entrée de jeu, l’attaché politique du parti, Samuel Poulin, transmet ses pensées aux 56 travailleurs qui ont perdu leur emploi. « Les premières pensées que j’ai c’est pour les 56 travailleurs et leurs familles. Il ne faut pas oublier que lorsqu’il y a une perte d’emplois comme ça, les familles sont extrêmement touchées. C’est une perte de revenus qui est importante. Ça crée beaucoup d’incertitude », mentionne-t-il.
Selon lui, il est important de protéger les compagnies québécoises pour éviter ce genre de situation. « C’est important de protéger les entreprises et les sièges sociaux québécois. Ça ne doit pas être pris à la légère. […] Quand ce sont des intérêts québécois, leur première pensée va envers les employés québécois. […] Il est important de surveiller la situation de très près pour s’assurer que les emplois que nous avons puissent être conservés et que l’on puisse développer nos entreprises », affirme M. Poulin.
Il enchaîne en expliquant qu’Investissement Québec a un rôle à jouer pour conserver les sièges sociaux au Québec. « Dans le cas de Canada Bread, il n’y a pas nécessairement de lien à faire à ce niveau-là, mais on ne peut pas passer sous silence que c’était une entreprise qui avait été vendue il y a quelques années (février 2014) », ajoute l’attaché politique.
Ce dernier propose plusieurs actions à l’organisme gouvernemental pour protéger les entreprises québécoises. « Investissement Québec peut acheter des blocs d’actions à l’intérieur d’une entreprise afin de la protéger. C’est une façon de faire pour s’assurer qu’il n’y ait pas d’offres d’achat hostile et qui fait en sorte que l’entreprise doive partir. On l’a vu dans le cas de Rona par exemple. Des fois, une entreprise va quitter parce que la meilleure offre est venue de l’étranger, mais peut-être qu’au Québec il y a de meilleures offres. Alors, Investissement Québec doit jouer un rôle de facilitateur lors de la vente d’une compagnie québécoise », suggère-t-il.
« Le gouvernement a annoncé cette semaine des mesures concernant les sièges sociaux. Nous ne sommes pas contre parce que de grosses entreprises, il en faut de plus en plus au Québec, que ce soit comme Danièle Henkel, comme Jean Coutu ou autre, il faut absolument protéger ces sièges sociaux là pour éviter que le Québec soit une économie de succursales. En Beauce, nous avons beaucoup de sièges sociaux d’entreprises importantes », conclut Samuel Poulin.
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