Robert Dutil dénonce les coupes à l'aide sociale
Le député de Beauce-Sud et leader parlementaire de l’opposition officielle, Robert Dutil, croit que le gouvernement devrait travailler à créer de la richesse afin de combattre la pauvreté. Actuellement, selon M. Dutil, le Parti québécois a décidé de s’attaquer aux plus pauvres afin de récupérer 20 millions $.
« Jusqu’à maintenant, le gouvernement péquiste n’a rien déposé de nouveau pour faire progresser la lutte à la pauvreté », déplore-t-il.
Rappelons que le gouvernement annonçait récemment des coupes de 20 M$ dans les prestations à l'aide sociale. Entre autres, les gens de 55 ans et plus ainsi que les parents d'un enfant de moins de cinq ans n’auront plus droit à l’allocation spéciale de 129 $. Cette somme correspond à une compensation financière visant à aider ces deux groupes pour qui la situation s’avère un obstacle à la recherche d'emploi.
« Le Parti québécois est fidèle à ses habitudes et il prend encore des décisions injustifiées et à la sauvette. Si encore cette décision de la ministre Maltais s’appuyait sur une revue des programmes et une gestion adaptée aux nouvelles réalités du marché du travail, mais rien n’indique que de telles coupes soient fondées sur ce type de démarche », souligne M. Dutil.
Sommet sur l’enseignement supérieur
En marge du Sommet sur l’enseignement supérieur, quelques affrontements entre policiers et étudiants ont eu lieu. M. Dutil rappelle que malgré le fait que le gouvernement ait tout donné aux radicaux, ceux-ci n’ont pas cessé les hostilités. « Ce n’est pas à céder à la violence que l’on diminue la violence. Au contraire, cela risque de l’augmenter puisque ceux qui ont été violents ont gagné », affirme-t-il.
Le député beauceron déplore que le gouvernement ait annoncé les coupes dans les prestations d’aide sociale à la suite de ce Sommet. « Autrement dit, pour habiller Paul le 26 février, ce gouvernement savait qu’il allait déshabiller Jacques le 27 », conclut-il.
4 commentaires
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.