Le prolongement de l'autoroute 73 : une priorité aussi pour le PQ de Beauce-Sud
Le conseil exécutif du Parti Québécois de Beauce-Sud a réitéré aujourd’hui la nécessité d’achever le tronçon de l’autoroute 73 entre Beauceville et Saint-Georges. Cette sortie fait suite à de nombreuses allégations concernant la volonté du gouvernement du Parti Québécois dans le dossier.
Le conseil exécutif du Parti Québécois de Beauce-Sud considère le prolongement de l’autoroute 73 comme l’une de ses priorités. « Comme beaucoup de Beaucerons, j’utilise l’autoroute 73 fréquemment, j’estime qu’elle est un vecteur essentiel au développement de notre région et je souhaite qu’elle soit complétée dans un délai raisonnable », assure Alex Gagnon Lacroix, président du Parti Québécois de Beauce-Sud.
Dans un communiqué de presse, le conseil exécutif souhaite rappeler aux Beaucerons que le dossier de l’autoroute ne date pas d’hier et qu’il a été mené par plusieurs gouvernements. La Beauce attend son autoroute depuis plus de 40 ans. « On se promène en Beauce et on voit des panneaux indiquant “l’autoroute 73, nous l’aurons” devenus décolorés tellement le dossier traîne depuis longtemps », critique Jessy Bisson Lessard, secrétaire au conseil exécutif du PQ de Beauce-Sud.
L’exécutif a rappelé les propos du ministre des Transports du Québec, Sylvain Gaudreault, confirmant que les investissements promis ainsi que l’échéancier seraient respectés. Dans un communiqué de presse, le Conseil ne se « sent nullement abandonné par le ministre Gaudreault. Il lui rappellera au besoin à quel point cet enjeu est prioritaire pour Beauce-Sud. Il fera également le suivi dans les différentes instances du Parti Québécois ainsi qu’auprès du ministère des Transports si nécessaire ».
« Le dossier de l’autoroute 73 doit se régler enfin. C’est normal que les gens de Beauce-Sud s’impatientent. Cependant, doit-on rappeler que les libéraux ont passé plus de neuf ans au gouvernement et qu’ils n’ont pas toujours pris les meilleures décisions dans ce dossier? Le changement du tracé en 2004 demeure inexpliqué puisque le tracé précédent faisait consensus », a précisé M. Gagnon-Lacroix.
Rappelons toutefois que le MTQ a proposé le tracé Est puisqu’il était le moins dommageable que l'ouest. Six des huit caractéristiques de l’analyse comparative des deux tracés allaient en faveur de celui de l'Est. Cela avait été expliqué en long et en large lors des séances du Bureau d’audiences publiques de l’environnement en octobre 2006.
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