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Projet de loi 40

Les enseignants de Chaudière-Appalaches en colère contre Legault

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13 février 2020
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Gabrielle Denoncourt
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Par Gabrielle Denoncourt, Journaliste

La loi 40 adoptée par bâillon dans la nuit de vendredi à samedi dernier a mis en colère la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) qui ont fait plusieurs actions ce matin dans plusieurs régions du Québec. Ainsi, des enseignantes et enseignants, représentés par le Syndicat de l’enseignement de la Chaudière (SEC-CSQ), qui ont 2 000 membres de la Commission scolaire de la Beauce-Etchemin, ont installé une banderole géante sur le pont David-Roy pour signifier au gouvernement de François Legault leur mécontentement.

Ils considèrent méprisable le dépôt des demandes patronales et inacceptable le bâillon. Ils ne mâchent point leurs mots pour dire ce qu’ils pensent du premier ministre, François Legault et du ministre de l’Éducation et des Études supérieures, Jean-François Roberge.

« On a tous entendu les beaux discours de la CAQ pour valoriser la profession enseignante. Le ministre Roberge affirmait vouloir réduire notre tâche trop lourde et trop complexe. Or, force est d’admettre que le gouvernement a parlé des deux côtés de la bouche, puisque les demandes patronales feraient exactement le contraire de ce qui avait été annoncé. Comme les masques sont tombés, nous nous demandons maintenant si nous serons également bâillonnés durant les négociations », a déclaré Dominic Loubier, président du Syndicat de l’enseignement de la Chaudière.

De plus, aujourd’hui, les directions d’établissement du nouveau centre de service (Commission scolaire de la Beauce-Etchemin), qui sont par ailleurs favorables au projet de loi no 40, recevront une lettre de la part du SEC-CSQ pour leur demander de justifier leur accord avec les demandes insultantes qui ont été formulées à l’endroit des enseignantes et enseignants dans le cadre du renouvellement des conventions collectives.

« On nous dit que le dépôt patronal, reçu comme une gifle par les enseignants, représente la volonté réelle des directions d’établissement. Qu’elles nous le disent ouvertement. Les masques, on n’en veut plus. Les enseignants du Québec ont été bafoués et ont subi leur lot de déception causée par des mirages et de fausses promesses. Ils méritent de meilleures conditions, ils méritent le respect et ils méritent qu’on leur donne l’heure juste », a conclu Dominic Loubier.

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