La Ville de Sainte-Marie explore l'idée d'adhérer à la SQ
Alors que c’est toujours l’impasse dans les négociations avec ses policiers, la Ville de Sainte-Marie explore la possibilité d’adhérer à la Sûreté du Québec. La localité a demandé une analyse détaillée à la SQ en mars dernier.
Cette demande n’avait pas besoin d’une résolution devant le conseil municipal. Il s’agit d’une « simple procédure administrative» selon le maire Rosaire Simoneau.
Comme plusieurs villes ont adhéré à la SQ, dont Saint-Georges, l’an dernier, Sainte-Marie se devait de se poser la question. « La population nous le demande aussi. Ils veulent savoir combien cela coûterait aller à la Sûreté du Québec. Nous en entendons beaucoup parler. Il n’en reste pas beaucoup des corps policiers comme le nôtre. Les gens s’interrogent beaucoup. Ils disent, si c’est bon pour les autres, pourquoi ce n’est pas bon pour nous ? Nous aurons les chiffres, puis nous évaluerons la question », poursuit le maire mariverain.
« S’il y a transition, nous voulons le faire dans l’harmonie. Nous ne voulons pas nous chicaner, au contraire nous voulons faire les choses correctement », assure M. Simoneau.
Avant d’en arriver à ce point, il faudra attendre plusieurs mois avant de recevoir l’analyse finale de la SQ. « Nous avons une bonne idée des coûts, mais nous voulions une analyse plus détaillée », affirme M. Simoneau.
Le maire s’attend que le sujet soit débattu au début de l’année 2014. C'est à ce moment que la municipalité connaîtra les coûts réels de maintenir la desserte policière municipale ou l’intégration des policiers à la SQ.
Rappelons que l’année 2013 sera ponctuée par les élections municipales.
Cela n’empêcherait pas une entente en attendant
Bien que l’analyse de la desserte policière ait été demandée à la SQ, rien n’empêche de parapher une entente avec son corps policier municipal. Les deux parties sont sans entente depuis le 31 décembre 2010. Un arbitre a même été nommé dans le dossier.
Le principal point d’achoppement demeure toutefois le régime de pension à prestation déterminée d’après le maire Simoneau.
L'Association des policiers de la Ville Sainte-Marie (APSM) souhaite l'équité avec les autres corps policiers. En 2005, elle avait fait un compromis sur le fonds de pension d’après le maire. Toutefois, il affirme que le comité de négociation de l’époque était bien au courant que ce sujet reviendrait sur le tapis un jour ou l’autre.
Le maire dit que la Ville ne peut pas offrir à ses policiers un fonds de pension à prestation déterminée sans connaître les conclusions du rapport Alban d’Amours. « Le conseil est unanime là-dessus », dit-il.
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