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PANDÉMIE COVID-19

L'urgence nationale demeure les CHSLD, dit Legault

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20 avril 2020
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Sylvio Morin
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Par Sylvio Morin, Chef des nouvelles

Le premier ministre François Legault estime que l'urgence nationale de la crise du coronavirus « c'est dans les CHSLD » qu'elle se passe alors qu'il manque encore plus de 2 000 employés dans les résidences pour aînés.

C'est du moins ce qu'il a fait savoir lors de son point de presse du lundi 20 avril qu'il a débuté en offrant les sympathies de la population du Québec « à nos amis de la Nouvelle-Écosse » concernant la tuerie de 19 personnes qui s'est produite dans cette province au cours de la fin de semaine.

Pour le moment, un peu plus de 100 médecins sont venus prêter main forte dans les foyers pour personnes âgées mais il manque encore à l'heure actuelle plus de 2 000 employés à temps plein pour combler les besoins.

C'est pourquoi le premier ministre veut procéder à un délestage dans les hôpitaux en limitant les activités dans ceux-ci aux urgences car plus de 4 000 des cas positifs se trouvent dans les résidences pour les « sages » comme les a rebaptisés M. Legault.

Il a signalé le besoin d'avoir des médecins à temps plein dans ces endroits au cours des deux prochaines semaines pour « reprendre le contrôle. »

Par ailleurs, 65 des 125 membres du personnel médical de l'armée canadienne, promis par Ottawa, sont déjà répartis dans un certain nombre de CHSLD.

M. Legault a également rétabli les données statistiques de la liste des personnes qui se sont portées volontaire à partir de la ligne Jecontribue. Après révision, ce ne sont pas 50 000 noms, comme il avait été annoncé, mais bien 19 000 que contient cette liste puisqu'il y a eu dédoublement des inscriptions.

Le Québec compte maintenant 19 319 cas positifs à la COVID-19 (+ 962), 939 décès (+ 62), 1169 hospitalisations, 198 personnes aux soins intensifs (+ 15) et 3 847 personnes guéries. Le Dr Horacio Arruda a d'ailleurs fait remarquer que 86% des personnes infectées du virus qui passent aux soins intensifs en ressortent vivants.

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  • CD
    Claude Dulac
    temps Il y a 3 ans
    Les coupures massives des transferts en matière de santé faites par Chrétien/Martin dans les années 90 ont été accompagnées de réductions draconiennes des services de santé et d'une augmentation en flèche de la privatisation de la santé dans les provinces. Le tout s'est fait sous la bannière de la « lutte au déficit » à la suite de la récession de 1991. Après 2004, les dépenses fédérales et provinciales en matière de soins de santé ont augmenté. Des milliards de dollars de nouvelles dépenses se sont envolés vers les coffres des monopoles internationaux de la santé, des consortiums de la construction et des investisseurs des services de santé privés. Très peu a servi pour les soins aux patients, lesquels ont continué de dépérir en dépit de l'augmentation du financement en matière de santé.
    Maintenant, des politiciens véreux du Canada préparent une intensification sur ce front. Une nouvelle ronde de privatisation est en cours et la récession sert de prétexte : c'est la nécessité de réduire le déficit qui est invoquée pour justifier les mesures de privatisation. Plusieurs nouvelles mesures ont déjà été mises en oeuvre dans la plupart des provinces pour couper les services et offrir un espace au secteur privé (réduction des emplois, baisse du niveau et de la qualité des soins offerts, feu vert aux fermetures et restructurations, imposition de soins à domicile, élimination de services et augmentation des frais dits modérateurs). Et les gouvernements provinciaux ont encore d'autres mesures en vue.
    Les riches sont devenus plus agressifs avec l'arrivée de la dictature Harper et leur programme de privatisation est encore plus ambitieux. Voilà pourquoi Harper qualifie cette récente ronde de coupures de « transformation » et pourquoi les gouvernements provinciaux font passer leurs coupures pour des « réformes » et des « innovations ».
    La détérioration continuelle des soins aux patients et l'attaque contre le moyen de subsistance des travailleurs de la santé permettent de libérer encore plus de fonds publics pour les monopoles opérant dans le système public. Les transformations et les réformes qui se préparent comprennent aussi une attaque en règle et à long terme contre le droit fondamental à des services de santé publics, une déconstruction qui élimine les soins de santé en tant que droit pour tous.Les conserviteurs d'Harper ont maintenus les coupures en santé.

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