Sept élus y siègeront
Création d’un groupe d’action pour lutter contre le racisme au Québec
Dans la foulée de la mort de George Floyd aux États-Unis, le gouvernement du Québec a accéléré la mise en place d’un comité d’action visant à lutter contre le racisme dans la province. C’est le lundi 15 juin, lors d’un point de presse, que le gouvernement Legault a dévoilé les détails entourant sa mise en place.
Ce groupe de travail est formé de sept membres et coprésidé par la ministre des Relations internationales et de la Francophonie, Nadine Girault et par le ministre délégué à la Santé et aux services sociaux, Lionel Carmant.
« Notre mission au cours des trois prochains mois sera de rencontrer des groupes communautaires, des personnes victimes de racisme ou de discrimination afin de tenter de trouver avec eux des solutions à long terme pour éliminer le racisme. Personnellement, étant un homme noir ayant grandi au Québec, j’aimerais qu’on se penche, en priorité sur le profilage racial », a précisé M. Carmant.
De son côté, Mme Girault a précisé que des actions concrètes seront soumises au premier ministre dès cet automne. « Ces actions découleront de nos discussions avec les principaux acteurs que nous rencontrerons dans les prochaines semaines. Ensemble, avec les autres membres du comité, nous déterminerons les moyens à prendre pour éliminer le racisme dans la province », a-t-elle expliqué.
Les autres membres du comité sont a ministre responsable des Affaires autochtones Sylvie D’Amours, la députée de Lotbinière-Frontenac, Isabelle Lecours, le député d’Ungava, Denis Lamothe, le député de Vachon, Ian Lafrenière et le député de Sainte-Rose, Christopher Skeete;
Messieurs Lamothe et Lafrenière sont deux anciens policiers qui sont habitués de traiter avec les communautés autochtones ou les minorités visibles. Leurs expertises dans ces domaines seront sans doute très utiles au comité de travail qui a pas mal de pain sur la planche au cours des prochaines semaines.
« Dès cette semaine, nous tiendrons une réunion de travail pour se répartir les tâches et cibler les groupes que l’on veut entendre. Je pense que l’on peut, dès cet automne, implanter des actions et arriver avec des solutions concrètes », a terminé M. Carmant.
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