Prestation Canadienne Urgence
Ottawa prolonge la PCU
La vice-première ministre Chrystia Freeland a annoncé hier que le gouvernement du Canada prolongera la Prestation canadienne d’urgence (PCU). Les critères d’admission à l’assurance-emploi seront également assouplis.
La PCU sera prolongée d’un mois pour un maximum de 28 semaines. Après cette période, le gouvernement fera la transition de la PCU vers l’assurance emploi. Les règles pour être admissibles à cette dernière seront assouplies à partir du 27 septembre.
En effet, celle-ci sera accessible après 120 heures travaillées et ne variera pas en fonction du taux de chômage dans la région habitée. Le chômeur pourra recevoir un minimum 400 $ par semaine pendant 26 semaines. Cette nouvelle mesure sera en place pendant un an.
La ministre a également annoncé la création de nouvelles prestations plus ciblées pour les personnes non admissibles à l’assurance-emploi.
Présentement, 4 millions de Canadiens bénéficient du 2000$ par mois offert dans le cadre du programme.
Le prolongement de la PCU au-delà du 29 août, date d'échéance prévue, coûtera 8 milliards de dollars.
Trois prestations
Pour les travailleurs qui ne se qualifient pas à l’assurance-emploi, une nouvelle prestation canadienne de la relance économique (PCRE) offrira 400 $ par mois pendant 26 semaines. Il sera possible de travailler tout en recevant la PCRE. Les travailleurs qui obtiennent un revenu annuel supérieur à 38 000 $ devront rembourser 0,50$ par dollar perçu.
Aussi, la Prestation canadienne de maladie pour la relance économique permettra aux travailleurs d'obtenir 10 jours de congé de maladie payés. Cela représente 500 $ pour une durée maximale de deux semaines.
Finalement, la Prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants donnera également 500 $ par semaine aux travailleurs obligés de s'occuper d'un enfant en raison de l'indisponibilité d'une garderie.
4 commentaires
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« Finances publiques : Déficit « historique » de 343,2 milliards $ en 2020 ».
Titre du JDQ du 8 juillet 2020.
Maintenant, plus 37 milliards $. On est complètement déboussolé.
Aujourd’hui, on pourrait faire des farces et prédire qu’à la fin de l’année 2020, ça sera un déficit de 500 milliards $.
On prépare la prochaine élection en « garrochant » l’argent par les fenêtres pour obtenir des votes…
Le Hic, ce sont les prochaines générations qui n’ont pas le droit de vote qui vont payer !
Pas drôle.