Réglementation sur l’éclairage extérieur à Saint-Georges : la Chambre de commerce exige un moratoire
La Chambre de commerce de St-Georges (CCSG) demande un moratoire à la Ville de Saint-Georges pour l’adoption d'un règlement sur l'éclairage. Selon l’organisme, le projet de règlement numéro 504-2013 pourrait avoir des conséquences financières sur la communauté d’affaires en plus de mettre en danger la sécurité des citoyens de Saint-Georges.
Via son bulletin, la Chambre demande à ses membres de se mobiliser et d’exiger un moratoire par écrit ou lors de l’assemblée publique de consultation le 13 mai à 19 h 30 à l’Hôtel de Ville.
Bien qu’elle ne s’oppose pas à la raison d’être d’un tel règlement, la Chambre conteste quelques particularités de celui-ci. La réduction de 75 % de l’éclairage extérieur des places d’affaires hors des heures d’ouverture pose notamment problème.
Dans un message à ses membres, la Chambre affirme que la réduction de l’éclairage augmenterait le taux de criminalité ( vandalisme, vols, graffitis, etc.). L’organisation déplore que cela crée un sentiment d’insécurité chez les travailleurs de nuit.
Dans son avis à ses membres, elle déplore que ce projet de règlement puisse avoir des impacts financiers négatifs pour les entreprises concernant les hausses d’assurances et de la mise en œuvre de système d’éclairage pour se conformer au règlement. Même avec des droits acquis, dès qu’un système devra être remplacé par souci d’économie d’énergie ou par nécessité (bris), la nouvelle norme sera applicable.
La Chambre avance que ce genre de réglementation diminue le pouvoir attractif des nouveaux commerces et d’industries à la Ville de Saint-Georges. Elle va même jusqu’à affirmer que l’application de cette réglementation donnerait même la sensation de « ville fantôme le soir venu ».
La Chambre met en garde que les impacts se feront sentir à moyens et longs termes. « Nous constatons que le projet de règlement à l’heure actuelle est vague et manque de précision. La manière de mesurer l’éclairage y est imprécise, les heures d'ouverture ne sont pas fixées et on y retrouve différentes unités de mesure, dont le Lux et le Lumens/m2. Un moratoire permettrait à tous de bien s’informer sur les impacts et la portée de ce règlement », concluait la direction de la Chambre de commerce.
5 commentaires
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Si la Chambre de commerce estime que cette réglémentation pourrait diminuer le pouvoir attractif pour de nouveaux commerces ou industries, je considère de la même façon que ce droit de projeter sa laideur nuit comme jour chez ses voisins dont disposent certains commerces diminue grandement le pouvoir attractif de Saint-Georges pour attirer de nouveaux citoyens. En tout cas, moi, tout comme plusieurs autres citoyens, je n'aurai aucune envie d'acheter chez certains commerces qui se fouttent des voisins et de la ville entière. Déjà que leur droit acquis de pollution lumineuse et visuelle est déjà trop permissif à mon avis.
La crainte de se faire voler ou vandaliser ne justifie pas le droit de voler la nuit des autres. En 2013, les commerces sont capables d'éclairer chez eux sans éblouir partout autour.