La Ville de Saint-Georges refuse l’agrandissement de l’Académie Adventiste Greaves
Le campus Sartigan de l’Académie Adventiste Greaves s’est vu refuser hier soir une demande d’agrandissement de son école située à Saint-Georges. Le conseil municipal n’a pas voulu accorder le permis en raison que l’établissement se trouve en zone résidentielle et qu’elle n’est pas desservie par le réseau municipal.
« Il y a aussi le fait qu’en 2008, le conseil municipal avait autorisé la construction de l’église avec l’avis formel qu’il n’y avait aucune possibilité d’agrandissement », a réitéré le maire François Fecteau lors de la période de questions.
Alain Jacques, président de l’Académie admet qu’il s’agit d’un dur revers pour leur organisation. « Nous n’avons pas dit notre dernier mot. Nous allons trouver une solution. C’est un projet qui nous tient à cœur énormément. Il y a beaucoup de parents qui expriment le besoin et voient la nécessité d’une telle école. Nous ne voulons pas les décevoir. Peut-être, nous serons obligés de trouver un autre site ou renouveler notre demande autrement », mentionne-t-il.
L’école offre un enseignement bilingue et personnalisé aux élèves de la maternelle à la 6e année. L’an prochain, l’école vise passer de 9 à 18 élèves. Elle souhaite offrir le secondaire 1 et 2 d’ici 2014. L’agrandissement aurait permis d’accueillir jusqu’à 60 élèves. « Nous sommes la seule école du genre, chrétienne, privée et bilingue. Il y a des gens qui veulent déménager ici pour aller chercher les valeurs chrétiennes et sociales. Il n’y a pas de taxage chez nous », insiste Paule Vézina, registraire.
Un autre refus fait jaser
L’Académie n’est pas la seule à avoir vu sa demande de dérogation mineure refusée par le conseil municipal hier soir. L’agrandissement du bâtiment sis au 345, 12e Rue à Saint-Georges n'a pas été accordé. Le conseil s’est appuyé sur une recommandation du comité d’urbanisme. Celle-ci stipulait que l’agrandissement ne respecterait pas la marge de recul avant de la résidence. La modification du bâtiment aurait amené la bâtisse à 3,86 mètres de la rue alors que le règlement stipule qu’elle doit être à six mètres de celle-ci.
Trois conseillers, Marie-Ève Dutil, Manon Tousignant et Jean Perron n'étaient pas de cet avis. Ces trois personnes ont émis leurs dissidences sur cette résolution de la Ville d'empêcher la réalisation du projet.
L'administration georgienne suggère désormais au propriétaire d’agrandir le bâtiment autrement. « Selon les architectes liés au projet, cela enlèverait le cachet particulier de la résidence patrimoniale. Il s’agit de l’une des premières résidences construites à Saint-Georges, elle a besoin d’être soutenue… Je considère que nous aurions dû accorder cette dérogation », croit la conseillère, Marie-Ève Dutil.
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