Budget fédéral : Diane Leblanc se dit satisfaite
Diane Leblanc, candidate du Parti libéral du Québec dans la circonscription de Beauce-Sud, s’est dit très satisfaite du progrès réalisé dans le dossier du déséquilibre fiscal, tel qu’annoncé hier dans le budget 2007 du gouvernement fédéral. «C’est une victoire pour tous les Québécois. Après quatre années de gestion rigoureuse des finances publiques et de leadership sur la scène canadienne, le Québec peut enfin se dégager une marge de manœuvre financière qui servira aux Québécois», a déclaré Diane Leblanc dans un communiqué.
«En une seule année, de 2006-2007 à 2007-2008, les transferts fédéraux vers le Québec augmenteront de 18,8 %. C’est une progression historique. Pour l’année 2007-08, c’est une augmentation de plus de 2 milliards de dollars. C’est la preuve que le fédéralisme, c’est rentable», a poursuivi la candidate libérale.
Ainsi, le premier ministre Jean Charest a indiqué que les sommes supplémentaires recueillies grâce aux efforts du Parti libéral du Québec et des autres fédéralistes au Canada sera remis aux Québécois. «L’argent de la santé va aller à la santé, l’argent de l’éducation va aller à l’éducation et l’argent de l’environnement va aller à l’environnement. Le reste ira aux Québécois», a indiqué Diane Leblanc.
Rappelons que des sommes incluses dans les 2,3 milliards $ de plus pour le Québec avaient déjà été annoncées et l’argent neuf provenant du fédéral pour la province en est fait estimé à 900 millions $.
«Lorsque notre formation politique a été élue en 2003, notre objectif était de redonner au Québec un rapport de force et de démontrer que le fédéralisme peut évoluer dans le sens des intérêts des Québécois. C’est grâce au travail mené au sein du Conseil de la fédération que nous avons pu faire une telle avancée dans le dossier du déséquilibre fiscal, et c’est dans ce cadre que nous allons poursuivre nos efforts pour franchir les derniers pas», a conclu la candidate Leblanc.
Le chef du Parti québécois, André Boisclair, a souligné qu’il restait encore beaucoup de travail à faire pour régler le déséquilibre fiscal, évalué à 3,9 milliards $. De son côté, le chef de l’Action démocratique du Québec, Mario Dumont, disait que le mérite revenait davantage au Premier ministre canadien, Stephen Harper, qui a reconnu l’existence du déséquilibre fiscal et s’est engagé à le régler, qu’au Parti libéral du Québec.
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