Un pas de plus vers un nouveau complexe sportif à Saint-Georges
La Commission scolaire de la Beauce-Etchemin (CSBE) a cédé le 7 mai des terrains de 500 000 pieds carrés à la municipalité de Saint-Georges pour mettre de l’avant son projet de Centre régional d’activités physiques et sportives (CRAPS) évalué à plus de 2,5 millions $.
Cette cession de terrains est conditionnelle à l’accord de la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, de céder à Ville Saint-Georges un terrain situé à l’arrière du CIMIC, lui permettant d’aménager divers équipements sportifs dans le cadre du projet du CRAPS. Ces aménagements seront à des fins exclusivement sportives et éducatives rappellent le directeur général de la Commission, Camil Turmel. «Ça va servir autant les intérêts de la ville qu’à notre clientèle étudiante», souligne-t-il.
L’Oeuvre de Saint-Édouard et le propriétaire privé, Pierre Thabet, ont aussi annoncé leur participation au projet. M. Thabet, fournira l’accès à la voie de pénétration du futur CRAPS. «Ça constitue à peu près 1 000 000 pieds carrés appartenant à la Ville dans ce secteur-là. On voudrait commencer, à aménager un terrain de soccer de dimensions officielles selon la Fédération internationale dès cette année, un autre l’année prochaine puis on vise en ajouter un troisième entre 2008 et 2010. Pour finalement disposer d’un terrain requis pour avoir un complexe sportif, un jour», explique le maire de Saint-Georges, Roger Carette.
Le maire Carette ignore quoi composera ce futur complexe sportif. «Toutes les hypothèses sont bonnes pour le moment anneau de glace, gymnase et piscine... Je vous assure que ce n’est pas l’endroit pour notre salle de spectacle», poursuit le maire.
Cégep pointé du doigt à la Ville
Le Conseil municipal de Saint-Georges a procédé rapidement à une demande de subvention lors d’une assemblée extraordinaire tenue le 7 mai. Elle se disait dans l’incapacité d’attendre le quatrième partenaire visé, le Cégep Beauce-Appalaches. «Nous ne pouvions pas manquer une autre année de subvention à cause du Cégep», souligne le maire Carette. Ce dernier soutient que la Ville a approché maintes fois le Cégep depuis le 22 novembre mais sans succès.
Le conseiller municipal, Serge Paquet a aussi manifesté sa joie pour la participation des trois premiers partenaires, mais se disait déçu que le quatrième n’avait toujours pas bougé.
Point de vue divergent
Charles Garneau, le directeur général met les choses au point. «La Ville n’a jamais soumis de demandes officielles, elles étaient seulement verbales. C’est sûr qu’on avait indiqué au maire qu’on allait répondre lorsqu’on aura des demandes concrètes et écrites. La Ville l’a fait pour la Commission scolaire», rétorque-t-il.
La Ville aurait changé, son fusil d’épaule plusieurs fois rapporte le directeur général du Cégep. «Elle nous a soumis quatre hypothèses qui ont changé d’une fois à l’autre. À la dernière hypothèse, on nous a dit qu’elle souhaiterait régler la situation avec la Commission d’abord avant d’aborder des discussions avec nous. On s’attend maintenant à ce que la Ville nous relance à ce sujet», tient à ajouter M. Garneau.
La Ville exige les parcelles de terrains de près de 30 000 pieds carrés au Cégep situées à l’est de la résidence soit près des installations sportives du campus. «Le Conseil d’administration est d’accord avec ce projet, mais à trois conditions. Un, il faut savoir exactement quels terrains sont souhaités par celle-ci? L’orientation du Conseil d’administration n’ira probablement pas pour une cession de terrain, mais plutôt vers un bail d’une durée à négocier. Puis troisièmement, on veut que la Ville participe financièrement à l’installation de notre surface synthétique pour notre terrain de football», dresse le directeur général du Cégep.
L’aménagement d’une telle surface est évalué à plus de 1,8 million $ selon M. Garneau. Les équipements pourront également servir aux Dragons et à la Ville pour ses loisirs.
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