Le maire Carette souhaite aider les contestataires du tracé de l’autoroute
À la dernière séance du Conseil municipal de Saint-Georges de mardi dernier, le maire Roger Carette a proposé son aide à ceux qui ont appelé de la décision de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ). Avec la collaboration de son homologue de Beauceville, Jean-Guy Bolduc, il croit que l’on peut trouver une solution viable pour faire avancer le dossier de l’autoroute.
«On peut rencontrer le ministère des Transports avant qu’une décision soit rendue par la CPTAQ. On l’a fait à Saint-Georges avec quelques plaignants et ça l’a fonctionné», souligne le maire.
Rappelons que ce sont les fermes Grondinvil et Bertnor, Josée Bilodeau, Pascal Veilleux et le Syndicat de l’UPA de l’Érable avec comme représentant le président Michel Maheux, qui ont fait appel à la décision préliminaire de la CPTAQ. Ils considèrent que le tracé Ouest provoque moins de préjudices, notamment aux terres agricoles. Il a fait remarquer aux opposants qu’ils devraient plutôt contribuer à l’avancement de la Beauce au nom de leurs enfants plutôt que de nuire au développement la région ainsi.
Le maire Carette s’attend qu’une décision de la Commission de protection du territoire agricole du Québec soit rendue la semaine prochaine et non le 14 juillet tel que prévu. La CPTAQ a le pouvoir d’autoriser ou non le passage d’une route en zone agricole. La décision préliminaire rendue le mois dernier par la CPTAQ reconnaissait la pertinence du tracé proposé, soit le tracé Est.
Cols bleus bien payé…
Le maire Carette a aussi réagi sur la récente grève des cols bleus qui a eu lieu du 22 au 25 juin au matin. La Ville ne veut pas céder sur la banque de temps et l’augmentation du salaire. «Notre équipe de négociation a cédé sur la banque de temps, mais on ne pensait pas que nos employés qui sont bons exagèrent là-dessus», poursuit le maire.
Il considère que les employés des travaux publics sont déjà bien traités avec des salaires oscillant entre 17 et 23 $ de l’heure et que les bénéfices marginaux sont de 26%. «Nous avons eu un poste de vacant dernièrement, puis nous avons reçu 158 candidatures dont 105 déjà en emploi dans la ville de Saint-Georges, nous ne sommes pas de si mauvais employeurs que cela», constate le maire.
Route de l’érable sans la Beauce et l’Amiante
Un cahier publicitaire de la Fédération des producteurs acéricoles du Québec paru dans le journal Le Soleil de la fin de semaine dernière a soulevé l’ire du maire Carette. Il se dit dédaigné que la Beauce ne fasse pas partie de cette publicité invitant les touristes d’emprunter la Route de l’érable. Cette route sillonnent plusieurs régions du Québec tels que Montréal et la Montérégie mais pas la Beauce et même l’Amiante, deux des plus grandes régions productrices de sirop d’érable au Québec.
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