Le maire Roger Carette donne le ton à la Commission Bouchard-Taylor
À tout seigneur tout honneur, la Commission Bouchard-Taylor s’est ouverte ce matin à Sainte-Georges avec le maire de la Ville Roger Carette. Ce dernier y a été de plusieurs commentaires et croit que cette commission est un dérapage au Québec. «On constate que le Québec au complet, vous entendez parler d’immigration, de religion, d’identité québécoise et culturelle, égalité hommes-femmes et constitution. Il vous manque seulement le problème des régions ressources, du déséquilibre fiscale et des cyanobactéries, bientôt vous aurez le sort de toute la province sur le dos. On sympathise avec vous», a commenté d’entrée de jeu le maire à propos de la lourde tâche des commissaires, Gérard Bouchard et Charles Taylor.
Il a aussi déploré le laxisme du gouvernement à régler les problèmes des accommodements raisonnables. «On vous a demandé de faire l’ouvrage des 125 députés du Québec. Leur job principal est de faire des lois et de s’enquérir auprès des citoyens de ce qu’il pense du contenu éventuel d’une loi ou autre», a-t-il mentionné.
«Dernièrement, une femme m’a dit sur le perron de l’église de vous mentionner : C’est encore un problème de Montréal, qui est apporté à la grandeur des régions de la même manière que l’herbe à poux et les moules zébrées», s’est-il permis d’ajouter.
Faveur de l’immigration, mais…
M. le maire a aussi discuté de fraternité, de liberté et d’égalité et a réitéré que sa municipalité est ouverte aux immigrants ayant eu des maires de descendances française, américaine et allemande au fil des 150 dernières années. «On est très ouvert. On est en faveur de l’immigration pour les gens qui choisissent notre coin. Pour ceux qui veulent implanter leur culture chez-nous, on ne les aime pas. On va les respecter et les accepter activement pour qu’ils pratiquent leur religion, mais lorsqu’ils sont en publics… On est ouvert à cela», ajoute M. Carette. Une douzaine de confessions religieuses existe à Saint-Georges.
«Que les immigrants viennent de Gaspé, Saint-Jérôme, du Maghreb , si ils disent ça se passait de même chez nous, son chien est mort», avertit-il.
Manque de structure d’accueil
M. Carette croit que l’on ne fait pas suffisamment pour l’accueil et l’intégration des immigrants. Il croit que les organismes locaux peuvent en faire davantage. Il a aussi déploré le fait qu’un projet de bureau d’immigration a échoué dans la région dû à des conflits locaux. «La ville en fait pas assez. On supporte quelques organismes, on a une politique d’accueil, mais on sait que ce n’est pas assez», affirme Carette.
«Les organismes sociaux devraient être proactifs. Immigration Québec, il y a du relent d’esclavage. Il y en a qui sont d’accords pour l’immigration puisque cela amène plus de travail et plus d’emploi. Si tu n’as rien à offrir aux immigrants, laisse les chez eux. Si ils veulent pas te choisir au complet, dites-leur de rester chez eux», pense le maire.
Son greffier, Jean McCollough, a ensuite déploré le manque de programme pour supporter la francisation des immigrants en région ce qui défavorise le déplacement des immigrants vers les régions. Le commissaire Bouchard a appuyé les dires de McCollough en soulignant le problème de structures pour supporter l’immigration en région.
Pour plus de spécialistes
De passer le message haut et fort que s’il y a des spécialistes d’autres pays qui voudraient pratiquer ici dans des champs de grande utilité comme les différents champs de la médecine… Que les gardiens des corporations professionnelles qui s’allient avec le gouvernement pour ne pas permettre de le faire… Essayez d’exorciser ces maudites affaires là. Vous avez un grand privilège, le gouvernement vous afait confiance… Dans votre rapport pour dire au collèges des médecins, aux avocats, et aux ingénieurs, déniaisez les boys, il y a des parties de pays en manque de professionnels»,
Le maire s’est aussi exprimé contre l’exploitation des immigrants. « Vous devez décrier haut et fort les exploiteurs d’immigrants. Il y a en a de toutes sortes. Il y en a qui vivent que par l’immigration. Il y en a qui exploitent les immigrant non seulement pour le «cheap labor» et pour faire grimper les profits mais l’occupation du territoire du Québec», pense le maire.
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