Les commissions scolaires sont un modèle performant de gestion selon Camil Turmel
La Commission scolaire Beauce-Etchemin se fait parler d’elle dernièrement à l’Assemblée nationale. Ses 21 commissaires élus par acclamation ont ravivé le débat que le gouvernement abolisse les commissions scolaires d’après l’Action démocratique du Québec de Mario Dumont. Les pouvoir des écoles seraient ensuite transférée aux municipalités. Selon le directeur général de la CSBE, il s’agirait d’une grossière erreur puisque le modèle de commission est des plus performants.
«Je ne peux pas envisager la disparition des commissions scolaires. Au Québec, nous avons des coûts de gestion au niveau de 5 %, ce qui est très bon. Si tu compares avec le municipal, les coûts de gestion sont à 12 et 13 % de frais de gestion », poursuit M. Turmel.
Ce dernier a de la peine à croire que le chef de l’ADQ, Mario Dumont, propose que le transport scolaire soit administré par les écoles. « Nous, on coordonne le tout est réseauté et l’on touche six MRC. Il y a des enfants qui traversent jusqu’à quatre MRC pour aller à l’école. Les écoles mettraient un temps fou pour planifier et ils auraient un coût de gestion énorme. C’est une aberration. Nous, c’est un budget de 13 millions $ au niveau du transport. Des exemples semblables, démontrent qu’on a absolument pas de modèles à proposer pour remplacer ce qui est performant, nos commissions scolaires », croit M. Turmel.
Une étude à l’encontre de l’ADQ
La Presse soulignait ce matin que transférer la gestion des écoles des commissions scolaires aux municipalités, tel que proposé par l'ADQ, coûterait 65 millions $ de plus par année aux contribuables. Cette étude produite par deux chercheurs de l'Université de Montréal contredit les savants calculs de l'ADQ qui estime que l'abolition des commissions scolaires générerait des économies annuelles de 100 à 200 millions $ annuellement. La Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) a quémandé l’étude.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.