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« On veut la piste cyclable le plus rapidement possible » Daniel Chaîné

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10 décembre 2007
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Le Comité de la piste cyclable a dévoilé ce matin à l’Hôtel de Ville de Beauceville les entreprises faisant partie de la coalition d’entreprises pour l’aménagement de la piste cyclable sur la voie ferrée reliant Vallée-Jonction à Notre-Dame-des-Pins. Déjà 138 entreprises et organismes ont adhéré à la coalition qui appuie ce projet rassembleur ayant des retombées socioéconomiques importantes pour tout le territoire. D’ailleurs, le maire de Saint-Joseph, Michel Cliche a lancé un appel de solidarité à la grande Beauce visant ainsi la Ville Saint-Georges.

« Les entreprises beauceronnes souhaitent l’abandon définitif de ce tronçon pour en faire une infrastructure publique majeure qui va augmenter l’offre récréotouristique de tout Chaudière-Appalaches. Également, les entreprises nous disent que cela va améliorer la qualité de vie des citoyens et faciliter le recrutement et la rétention de la main-d’œuvre en Beauce. De plus, c’est un appel à la mobilisation de tous les secteurs politiques et économiques », a indiqué le directeur général du CLD de Robert-Cliche et membre du Comité, Daniel Chaîné.

La coalition a été appuyée par les entreprises, des commerces et services et des municipalités de la MRC Robert-Cliche, mais aussi des MRC de Beauce-Sartigan, de la Nouvelle-Beauce, des Etchemins, de Bellechasse et du Granit.

Rappelons que le 20 novembre dernier que le comité de la piste cyclable a mis sur pied cette coalition d’entreprises pour ce projet en réaction à un lobby politique de la Conférence régionale des élus de Chaudière-Appalaches et au souhait d’un promoteur privé de Montmagny pour le maintien de l’emprise ferroviaire. « On n’a pas besoin d’études. C’est un tronçon non rentable et non viable. On veut la piste cyclable le plus rapidement possible », commente M. Chaîné.

Raisons de l’appui des entreprises
Selon M. Chaîné, les entreprises d’ici ne désirent pas le maintien de la voie ferrée. Il a énuméré les raisons suivantes : la mondialisation des marchés;  la concurrence accrue au niveau international; les délais de livraison de plus en plus courts qui sont exigés par les clients et le type de produits qui ne convient pas pour l’utilisation du train comme moyen de transport pour la livraison. Le directeur du CLD a salué les efforts de M. Giguère pour relancer la voie ferrée. En dix ans, il n’a pas obtenu l’appui escompté des entreprises d’ici ce qui rend le projet non viable. De plus, remettre en ordre le réseau ferroviaire coûterait entre 20 et 25 millions $.

Prochaine étape
La prochaine étape est de poursuivre les pressions politiques auprès du Ministère pour l’obtention d’un bail de 60 ans pour ce tronçon. André Labbé, préfet de la MRC Robert-Cliche, en avait fait la demande le 22 octobre. Janvier Grondin, membre du comité de la piste cyclable, a réitéré son appui inconditionnel au projet de ce dernier. « Je travaille pour les pistes cyclables. Au point de vue économique, si on avait une piste cyclable en Robert-Cliche qui relierait les deux autres MRC. Ce serait bénéfique. Il n’y aurait pas des billots qui circuleraient sur la piste cyclable, mais les gens l’utiliseraient. Les retombées touristiques pourraient être très rentables pour beaucoup de commerces dans nos MRC », indique le député de Beauce-Nord.

Appel de solidarité
Le maire Cliche a fait valoir à la communauté beauceronne l’importance de se rallier pour réaliser ce projet prioritaire pour la région. Il a déploré que Saint-Georges appuie le maintien de la voie ferrée entre Notre-Dame-des-Pins et Vallée-Jonction au détriment d’une piste cyclable sur cette emprise. « J’aurais aimé voir ici le maire du Sud, une municipalité importante. Ça ne veut pas dire que l’on ne doit pas être ensemble et se tenir. C’est important. Quand on nous demande des appuis, je parle de Ville Saint-Joseph et Sainte-Marie, on donne nos appuis à Saint-Georges lorsqu’il est temps. Dans un projet comme cela, on doit être ensemble et marcher main dans la main tout en respectant les autres aussi. Ils ont droit à leur opinion. Il me semble que les Beaucerons sont plus forts que cela », a indiqué le maire.

M. Cliche a balayé aussi du revers de la main l’argument de Ville Saint-Georges que le gouvernement promettait de payer la différence si la piste cyclable n’est pas sur l’emprise ferroviaire.

Historique du projet
Le 9 mai dernier, Daniel Chaîné, commissaire industriel et directeur général du CLD Robert-Cliche, Gilbert Caron, directeur général de la même MRC et Janvier Grondin, député de Beauce-Nord sont nommés par la MRC Robert-Cliche pour créer officiellement le comité de la piste cyclable de la MRC Robert-Cliche. Depuis leur nomination, les rencontres se sont multipliées entre les responsables de la section ferroviaire du ministère des Transports du Québec, avec la ministre des Transports Mme Julie Boulet ainsi qu’avec Jean-Marc Giguère propriétaire du Québec Central.

Le 5 octobre, le ministère des Transports s’est porté acquéreur du réseau ferroviaire entre Notre-Dames-des-Pins et Vallée-Jonction et demande le démantèlement de la voie ferrée d’ici deux ans de la cour. La firme GENIVAR est mandatée pour procéder à une étude d’opportunité qui sera dévoilée ce jeudi. On y apprendra d’ailleurs les coûts, le financement du projet et le tracé officiel sur l’emprise de la voie ferrée.

André Labbé, préfet de la MRC Robert-Cliche fait la demande le 22 octobre d’un bail de 60 ans pour aménager la piste cyclable sur l’emprise ferroviaire appartenant au ministère des Transports.

Le 9 novembre a lieu la première réunion du comité élargi de la piste cyclable où deux sous-comités ont été créés. Le comité de suivi, qui fait part des attentes du milieu afin de compléter les informations nécessaires à la réalisation de l’étude d’opportunité, et le comité de financement, qui est responsable de trouver le financement requis pour la réalisation du projet.

 

 

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  • B
    Bertrand
    temps Il y a 17 ans
    Votre piste cyclable ,je suis bien d'accord. J'en fait moi-meme, mais pourquoi detruire le voie ferrée. Rendez-la rentable. Un peu d'imagination SVP. Surtout pour protéger nos routes. Le camionnage détruit les routes au Quebec et les pistes cyclables peut etre faites quand même. Je crois personnellement que l'on exagère avec ce que cela va rapporter economiquement. Les personnes qui sont pour garder le chemin de fer doivent de se reveiller sinon il sera trop tard. C'est toujours celui qui cri le plus fort qui est entendu. Encore une fois, on va passer à coté de la track........
  • ML
    Martin Laflamme
    temps Il y a 17 ans
    Vous pouvez utiliser ce commentaire pour en faire un article sur ce débat régional. TRAIN VS VÉLO : Mon point de vue En tant que ex-opérateur d’une entreprise ferroviaire (Trains touristiques de Chaudière-Appalaches) et observateur assidu du développement de l’industrie ferroviaire nord-américaine par le biais de publications mensuelles et de contacts, j’ai cru bon de produire ce texte afin de montrer l’autre côté de la médaille dans ce débat concernant l’avenir de la voie ferrée entre Vallée-Jonction et Daaquam. Les raisons me poussant à écrire ces mots sont les propos tenus par les promoteurs de la piste cyclable dans la MRC Robert-Cliche. Je me questionne pourquoi Robert-Cliche, contrairement aux deux autres MRC de la Beauce, n'a rien fait en 10 ans pour leur piste cyclable. Beauce-Sartigan et Nouvelle-Beauce ont inauguré la Route Verte malgré la voie ferrée, mais PAS UN MÈTRE de voie cyclable en Robert-Cliche... rien; et maintenant son sort repose sur la méchante voie ferrée… je crois qu’il est légitime de mettre les pendules à l’heure. Depuis plusieurs années, on assiste en Amérique du nord à une croissance soutenue de l’utilisation du train. Les carnets de commandes pour des wagons neufs sont pleins, les sommes investies dans les infrastructures par les compagnies de chemins de fer atteignent des sommets. De nouvelles voies sont construites et même en région, où on a eu la sagesse de ne pas démanteler des voies ferrées dormantes depuis des années, on ouvre celles-ci de nouveau. Bref, le chemin de fer à le vent dans les voiles, mais pourquoi pas en Beauce? Une première expérience : Les promoteurs de la piste cyclable avancent que parce que les entreprises de la région n’ont pas assez encouragées Jean-Marc Giguère, il n’y a plus rien à faire avec le chemin de fer Je crois que c’est une erreur de jugement, si monsieur Giguère avait la chance de recommencer, je suis persuadé que son plan de développement et d’opération serait différent. Il y a des raisons très précises expliquant cet échec. Par analogie, ce n’est pas parce qu’un restaurateur manque son coup que tous les restaurants sont voués à l’échec. Un nouvel opérateur ferroviaire avec une approche différente pourrait très bien réussir. De plus, il n’y a pas que le bois qui puisse être transporté par train, d’autres opportunités sont là. Deux poids, deux mesures? Un autre argument discutable est celui des coûts de réparation ou de reconstruction de la voie ferrée. Certains trouvent effroyable l’idée d’investir 25 millions pour reconstruire les 112 kilomètres de voies (ou la réparer avec les rails actuels pour 7.5 millions), pourtant les quelque 13 kilomètres du nouveau tronçon d’autoroute ont coûté 77 millions! Une infrastructure n’est pas une vieille voiture, ça se répare. C’est très bien d’avoir l’autoroute, mais une alternative de transport pour nos entreprises n’est pas négligeable dans l’économie d’aujourd’hui et de demain. La mondialisation des marchées et la concurrence accrue qui en découle demandent à nos entreprises d’être plus compétitives. Le transport par train est en moyenne trois fois moins cher, ça ne compte pas ça? Quant à la vitesse, il ne faut pas juger par la vitesse du train sur une courte distance en région, mais bien sur l’ensemble du trajet. Les wagons, une fois rendus sur un grand réseau comme le Canadien National, peuvent circuler à 100 kilomètres heure, pas d’embouteillage aux frontières ni dans les grandes villes. Nos entreprises locales exportent de plus en plus loin et les frais de transport et de logistique ont une influence majeure sur le prix de vente qu’on peut espérer obtenir. Plusieurs utilisent déjà le train mais doivent transborder du camion au train à Québec et Montréal. Ils peuvent économiser plusieurs milliers de dollars annuellement en frais de transport s’ils pouvaient charger sur le train dans la région. Le coût de l’énergie et l’écologie : Personne n’a besoin d’une boule de cristal pour savoir que le prix du carburant va monter constamment dans les prochaines années. Le train transporte une tonne de marchandise avec un gallon de carburant sur une distance sept fois plus grande qu’un camion et il est cinq fois moins sensible aux variations du prix du carburant. Une solution serait d’implanter un parc logistique où on retrouve une cour intermodale pour les conteneurs, des entrepôts et sites de transbordement rail-route près d’une desserte d’autoroute afin de minimiser l’impact des coûts de transport pour les entreprises. Devinez qu’est-ce qui sera le plus avantageux dans les prochaines décennies? De plus, de nouvelles locomotives hybrides ou fonctionnant à l’hydrogène font leur apparition rendant ce mode transport encore plus écologique. Ville Saint-Georges : Le maire de Saint-Georges est un visionnaire et le développement rapide de sa ville le démontre bien. Une métropole régionale comme Saint-Georges ne peut se priver d’un facteur de localisation pour l’implantation d’une future entreprise alors que Thetford-Mines et Ste-Marie conservent leur service ferroviaire. Même la MRC Robert-Cliche aura cette possibilité puisque la voie ferrée (appartenant maintenant au ministère des transports) entre Lévis et Sherbrooke passe par St-Frédéric et Tring-Jonction. Victoriaville regrette amèrement d’avoir laissé démantelé sa voie ferrée pour la transformer en piste cyclable, il maintenant trop tard. Quant aux entreprises de Montmagny et des Etchemins, leurs travailleurs viennent dépenser dans la Beauce, alors donnons-leur la possibilité de conserver leur emploi. Les routes : L’état déplorable de nos routes entraîne des dépenses croissantes pour les reconstruire et avec la population vieillissante, le poids de l’entretien de nos infrastructures sera de plus en plus lourd à supporter. Le chemin de fer soulage nos routes de plusieurs fardiers et réduit la fréquence des réparations. CONCLUSION : Même si la relocalisation de la piste cyclable coûterait possiblement plus cher, il faut regarder la facture globale sur plusieurs années, notamment l’usure du réseau routier. La piste cyclable entre Thetford-Mines et Blake Lake a coûté moins de 100 000$ par kilomètre avec le pavage inclus et elle a été bâtie à travers des champs, pourquoi cela coûte si cher dans la Beauce? Les deux projets améliorent la qualité de vie, faisons donc en sorte que ceux-ci se concrétisent nous évitant ainsi de graves remords dans quelques années. Martin Laflamme P.S Aucun autre commentaire ne sera émis suite à cette lettre, car je crois pour ma part avoir été au fond des choses.

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